Conformément aux Statuts et Règlement intérieur du parti, le dépôt des candidatures devait commencer à partir du 5 mars et s’étendre jusqu’au 20 mars
C’est parti ! Le compte à rebours a commencé pour l’ADEMA PASJ. En effet, sous la pression de certains militants, responsables et élus, le Comité exécutif s’est vu contraint de tenter de respecter ses textes, en lançant un appel à candidature pour le choix du candidat du parti à la prochaine présidentielle. La lettre signée par le secrétaire général du parti, Assarid Ag Imbarcawane, a été envoyée à toutes les sections pour information. Dans cette correspondance, il est établi que le dépôt des candidatures, conformément aux Statuts et Règlement intérieur du parti commence à partir du 5 mars et s’étendra jusqu’au 20 mars. C’est la première phase. Elle débute par le Comité, la sous-section, la section, la région des candidats intéressés. Ils doivent faire valider leurs candidatures d’abord par ces structures. Avant de chercher le soutien des deux tiers des régions administratives du Mali. Ensuite, il y aura une Commission de dépouillement, désignée par le Comité exécutif, laquelle lui rendra compte, afin qu’il statue et convoque la Conférence nationale, l’instance d’investiture du candidat du Parti à l’élection du Président de la République.
Ce qu’il faut savoir, ce qu’aux termes de l’article 29 du Règlement intérieur du PASJ, le Comité exécutif fait à la Conférence nationale une proposition de candidatures du Parti à l’élection du Président de la République. Le candidat du parti à l’élection du président de la République est proposé par le Comité exécutif à la Conférence nationale qui décide en dernier ressort.
Le choix du candidat du parti à l’élection du Président de la République doit respecter les étapes suivantes. D’abord la mise en place d’une Commission d’investiture composée de cinq (5) représentants du Comité exécutif, du Président de la Commission centrale de contrôle administratif et de gestion des conflits, du Président de la Commission centrale de contrôle financier, du Secrétaire général de chaque section ou son représentant, de la première Responsable des Femmes Adéma-P.A.S.J. ou sa représentante et du premier Responsable de la Jeunesse Adéma -P.A.S.J. ou son représentant.
Ensuite, la Commission d’investiture reçoit du Comité exécutif un rapport relatif aux propositions. Ce rapport est accompagné des procès-verbaux des réunions du Comité exécutif portant sur le choix du candidat du Parti à l’élection du Président de la République ainsi que la liste de présence des participants aux dites réunions.
Ce n’est pas tout. La Commission d’investiture rédige un rapport à soumettre à la Conférence nationale qui fait le point de la candidature et sa conformité avec les dispositions des lois en vigueur en République du Mali ainsi que les Statuts et Règlement intérieur de l’Adéma-P.A.S.J. Son rapport est soumis à la sanction de la Conférence nationale ;
Enfin, la Conférence nationale élit le candidat du Parti par vote et procède à son investiture pour les élections présidentielles. Le mode de votation est le scrutin secret.
En réalité, tout cela relève de notre point de vue du dilatoire. L’ADEMA ne s’accordera jamais, dans le contexte actuel, à une candidature consensuelle. Il y aura de belles empoignades pour disqualifier certains, sinon tout le monde. Et, au finish, chacun ira de son côté. C’est bien ce qui se dessine.
A suivre.
Elhadj ChahanaTakiou
Source: Le 22 Septembre