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Présidentielle 2018: Karim Kéita succédera-t-il à son père ?

Selon un membre influent des associations de soutien de Karim Keïta, ce dernier ira en indépendant comme ATT l’a fait, en 2002, pour ratisser large.

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Le slogan est: ‘’Ensemble avec Karim Keïta’’. Le fric est là et on achètera les Maliens, a-t-il poursuivi. Ces propos doivent être pris au sérieux pour les raisons suivantes: Karim Keïta est convié à prendre part à tous les déplacements de son père à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

Il préside depuis 2014 la Commission Défense de l’Assemblée nationale du Mali, un poste stratégique. Ensuite, il vient de nommer son ami Tiéman Hubert Coulibaly, ministre de l’Administration territoriale. Cette nomination trouve ses ramifications dans l’organisation des prochaines échéances.

Autre fait qui attire notre attention: les tournées inopinées de la première dame (la mère de Karim) à l’intérieur du pays, chargée de dons en direction de nos populations. Et pour boucler le tout, Karim Keïta a ouvert des sociétés et de petites entreprises pour donner du travail à ses nombreux fans qui sont prêts à mouiller le maillot à partir de mars 2018.

Focus : Rentrée scolaire 2017-18 «officieusement reportée au 9 octobre 2017»

La raison invoquée est toute simple: les écoles phares en commune II (commune qui abrite la belle famille du président de la République, circonscription électorale du fiston national, Karim Keïta et dont le maire RPM est un Niaré, bon teint) ne seraient pas prêtes à recevoir les élèves à la rentrée d’octobre: l’école de Niaréla est sous les eaux du fleuve Djoliba, une bonne partie de l’école de la République a été démolie pour reconstruction mais jusqu’ici rien. Celle de Bozola est également dans l’eau. Là, il faut tout reprendre. Ces trois (03) vieilles écoles des vieux quartiers de la capitale ne méritent pas un tel sort. Combien de personnalités sont-elles sorties de ces établissements ? Où sont donc passés les députés Karim Keïta et Hady Niangadou ?

Présidentielle 2018: IBK sous pression de certains religieux

Est-ce à dire que les élections de 2018 seront religieusement gérées ? A en croire nos sources, l’élection présidentielle de 2018 n’aura pas lieu et sera religieusement gérée. C’est-à-dire les religieux pro-IBK prêcheront la bonne parole en direction du peuple. Et pour cause ? Insécurité partout (sur tout le territoire) oblige à mettre sous le boisseau les élections. Tout serait mis en place pour maintenir le président sortant au pouvoir jusqu’à une probable accalmie.

Comme nous l’avions dit dans nos parutions que la nature a horreur du vide lorsque le consensus d’ATT a mis un holà sur les partis politiques, les associations religieuses et certains leaders religieux ont pris le relais des partis politiques. Ce serait propos d’un d’entre eux très respecté qui auraient motivé le monde musulman malien a voté massivement IBK. C’est pourquoi , Mahmoud Dicko serait chargé de faire les bons offices entre les groupes armés et le gouvernement de Bamako malgré l’existence d’un ministère chargé de la Réconciliation nationale et d’une institution de la République dénommée «Médiateur de la République».

 

Solidarité et lutte contre l’exclusion: Chérif Ousmane Madani Haidara parrain du mois

Comme si le président de la République garde une peur bleue envers le religieux, il nomme le chérif de Tamani comme parrain du mois de la Solidarité, afin qu’il enterre sa hache de guerre pour n’avoir pas été associé à la médiation entre les groupes armés et gouvernement dirigé par l’imam Mahmoud Dicko. Entre Dicko et Haïdara, c’est une guerre de leadership.IBK n’a pas tort de ménager certains religieux qui ont fait des déclarations fracassantes en son endroit: «Un imam sera président du Mali», avait lâché Chérif Ousmane Haïdara.

 

Journée citoyenne: le ministre Amadou Koïta pointe un doigt accusateur sur les fondateurs de la ville des trois Caïmans

Il sait où se trouve la racine du mal. C’est à Bagadadji qu’il y a une rue dénommée «le milieu» où on vend la drogue et les professionnelles du sexe agrémentent cette rue. C’est aussi à Bagadadji près de la grande mosquée et du Parlement que se pratiquent la grande prostitution et le petit banditisme.

A Bozola, c’est un cycle infernal du banditisme qui sied. En commune III, ce sont les vieux quartiers les plus huppés de la capitale qui ont apporté les styles snobs, ouvertures des bars-restaurants et dancing. Au raïlda ou place des SOTRAMA, l’alcool se vend dans les petits sachets plastiques.

Comme aimait dire mon confrère feu Louis Pierre Sidibé de radio Klédu: «les familles fondatrices de Bamako ont fait des bénédictions pour l’agrandissement de la ville, la croissance démographique, mais celle ultime a été oubliée: l’éducation du citoyen.»

Le bon comportement doit commencer par les fondateurs de la ville, cela est vrai. Mais hélas ! On a encore en mémoire la gestion désastreuse du foncier d’un des fils d’une des familles fondatrices de Bamako et du détournement de fonds d’un autre à la gendarmerie nationale. Tous ces deux (02) fils sont porteurs d’uniforme.

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