La Coalition de soutien pour l’élection du Candidat Kalfa SANOGO à la magistrature suprême en 2018 a procédé, le week-end dernier, au lancement officiel de ses activités. C’était, samedi dernier, dans l’après-midi à la Maison de la presse du Mali, en présence des camarades, amis et parents du candidat.
On notait également la présence de trois membres du bureau politique de l’ADEMA-PASJ, famille politique du candidat, à savoir : Mody Fily SISSOKO, Adama N. DIARRA, et Mme Conté Fatoumata DOUMBIA.
Ils étaient nombreux, samedi dernier, représentants de Partis politiques et d’Associations, de personnalités et de citoyens patriotes, à apporter leur soutien à la candidature de Kalfa SANOGO, en route pour Koulouba en 2018.
Dans la déclaration lue par son porte-parole, Bandjougou DIAWARA, président du parti Alliance pour la promotion et le développement du Mali (APDM), il ressort que cette coalition, après avoir procédé à une analyse approfondie de la situation politique, économique, sociale et culturelle de notre pays qui se dégrade, de jour en jour, s’est constitué pour sauver le Mali.
Pour ce faire, cette organisation a décidé de porter son dévolu sur la personne de Kalfa SANOGO, un homme à cheval sur des valeurs et sur des convictions comme la transparence, la probité et cultivant, à souhait l’excellence et le mérite.
Cette coalition, selon lui, s’est régulièrement concertée sur les grandes questions concernant la vie de la Nation.
De l’analyse de cette situation, il ressort que : la sécurité des personnes et de leurs biens n’est plus assurée, le système de santé ne fonctionne plus, l’école s’est détériorée, le chômage des jeunes a atteint un niveau de plus en plus inquiétant, le citoyen ne croit plus en son Administration. Pire, cette coalition arrive à la conclusion que l’existence de notre pays en tant que Nation et en tant qu’État est menacée.
Face à cette situation très préoccupante, la coalition constate avec stupéfaction que les autorités du pays, sans réponse aux préoccupations des populations, se sont résignées devant la dégradation catastrophique constatée dans tous les secteurs de la vie publique.
Ainsi, les membres de la Coalition de soutien pour l’élection du Candidat Kalfa SANOGO ont pris leur responsabilité historique, en se mobilisant pour porter à la magistrature suprême un digne fils du pays, qui s’est distingué par son humilité, sa simplicité, son intégrité morale et intellectuelle, son ardeur au travail, sa participation à tous les combats pour la Démocratie et la Liberté, son sens du devoir et son attachement au Mali.
« Avec Kalfa SANOGO, président de la République, nous réaliserons le Mali Nouveau, celui des grands changements : le citoyen et ses biens seront protégés, la sécurité sanitaire et environnementale sera assurée, l’instruction et l’éducation seront garanties, l’emploi des jeunes sera encouragé, l’agriculture, l’élevage et la pêche seront développés, la fraternité, la solidarité et la cohésion sociale seront renforcées et les engagements seront respectés. Nous citoyens responsables unis créerons la prospérité dans notre pays pour tous ses fils », a promis le porte-parole Bandjougou DIAWARA.
Le samedi dernier, il a lancé un vibrant appel à tous les patriotes pour une mobilisation totale en vue de l’élection du Candidat Kalfa SANOGO à la magistrature suprême qui, de l’avis de cette coalition, incarne les valeurs fondatrices de notre Nation.
Cette cérémonie arrive à un moment où la question de la désignation d’un candidat en 2018 agite sa famille politique, l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour solidarité et la justice, ADEMA¬-PASJ.
Interrogé sur cette question, le président de la coalition, le Dr Mahamadou Attaher TOURE, botte en touche cette assertion.
« Ici, nous parlons du soutien de la candidature de Kalfa SANOGO et non de l’ADEMA. Il faut laisser l’ADEMA-PAJS gérer sa candidature », a-t-il répondu. Avant d’ajouter : « Ce que nous voulons faire ici, c’est de convaincre tout le monde que Kalfa inspire le changement ».
Selon M. TOURE, le Mali a aujourd’hui les potentialités de se développer, à l’image de la Côte d’Ivoire d’Houphouët BOIGNY et du Rwanda de Paul KAGAME. Mais à condition d’avoir un homme intègre et patriote comme Kalfa SANOGO.
À l’entame de ses propos, le candidat Kalfa SANOGO, a tenu à rendre hommage aux pères de l’indépendance qui, de tout temps, ont été sa source d’inspiration et auxquels il tient un certain nombre de valeurs, dont la rigueur, le respect de la chose publique, le travail bien fait, mais surtout l’amour de notre patrie. Selon lui, l’engagement pour la patrie est facile, mais il est difficile de tenir cet engagement.
Au passage, il a tenu à rendre hommage mérité à certains de ses aînés, comme : le Pr Abdramane Baba TOURE, Kadari BAMBA, tous deux décédés ; Modibo KONARE, le Pr Mamadou Kassa TRAORE, etc.
Sur la question de la polémique qui entoure sa candidature au sein de l’opposition, il a fait savoir qu’il était un militant de première heure de l’ADEMA. Selon lui, sa candidature s’inscrit en droite ligne de la résolution très claire et explicite de la dernière conférence nationale de son parti, tenue le 25 mars 2017, qui « invite le Comité exécutif à engager dans les meilleurs délais le processus du choix du candidat du parti à l’élection présidentielle de 2018 ».
Suite à cet appel, la section ADEMA de Sikasso qu’il dirige a jugé bon que sa personne constituait l’un des meilleurs candidats, sinon le meilleur atout de l’ADEMA pour reconquérir Koulouba en 2018. Un appel auquel il a naturellement répondu favorablement en septembre 2017.
Selon ses propres mots, Kalfa ne fait pas de la politique politicienne. Toujours fidèle à ses engagements de respecter les règlements et statut du parti ADEMA, il a rappelé samedi dernier, qu’il mettrait sa candidature dans le circuit de la procédure de désignation du candidat du parti.
« Ce n’est pas par complaisance ou part fuite de responsabilité que je le dis. C’est parce que le parti est né entre mes mains. Je détiens encore les manuscrits de la création du parti écrits par Amadou Djicoroni écrit chez lui-même à Badalabougou », s’est-il vanté.
Selon lui, le paysage s’est éclairci à l’occasion des élections régionales, locales et communales de décembre 2017. Ainsi, sur près de 200 listes, à travers le pays, l’ADEMA et le parti au pouvoir (RPM) ne sont ensemble que sur une dizaine de circonscriptions électorales. Ce qui prouve, à ses yeux, que l’alliance n’est plus de mise.
Même soutenu par cette coalition, Kalfa SANOGO est conscient que le soutien de l’ADEMA sera de précieux pour lui. C’est pourquoi il a lancé cet appel : « Il est temps d’aller de l’avant, de se ressaisir ».
Par Abdoulaye OUATTARA
Source: info-matin