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Président des maliens de New York : « Nous devons vivre ensemble pour mieux aider le Mali », Balla Sissoko

Le tout nouveau président de la Communauté Malienne de New York s’appelle Balla Sissoko, un enfant de Kati qui a fait fortune aux Etats-Unis particulièrement dans la ville de New York. Balla Sissoko dit Balla Computer est sans nul doute l’un des hommes forts de la communauté africaine aux Etats-Unis.

Parti de rien, l’homme, année après année, a su s’imposer dans le monde du business et emploie aujourd’hui des dizaines de personnes dont des blancs, des Afro-américains, des Asiatiques, des hommes, des femmes et a répandu son affaire dans le reste du monde sans pour au temps oublier son Kati natal.


Moussa KONDO, depuis USA
Tout à commencer pour lui en 1991 quand il atterrissait à New York pour poursuivre des études et probablement joué au Basketball (évoluant avec l’Ex-BIAO de Bamako à l’époque), mais les réalités de la ville de New York en ont décidé autrement. En effet, Balla Sissoko mettra vite ce premier projet dans les tiroirs et se mettra à apprendre l’anglais dans un centre de langue avant de se lancer dans les affaires. Après cela, il commença à travailler et payer ses études au fur et à mesure des années. Aujourd’hui, Balla Sissoko est considéré comme l’un des plus grands hommes d’affaires dans le domaine des nouvelles technologies à New York d’ou le surnom Balla Computer. En plus d’avoir des espaces de vente à New York ou il emploie plusieurs dizaines de personnes, Balla est l’un des grands pourvoyeurs de certains pays  comme l’Egypte, Dubaï, le Pakistan, le Mali en matériels informatiques notamment les ordinateurs, les Ipads et autres. « Quand je commençais les affaires n’étaient pas aussi ouvertes qu’elles le sont aujourd’hui. Et pour moi, c’était toujours d’aller au delà de ce que les autres faisaient, ainsi par la grâce de Dieu, j’ai pu ouvrir le marché sur d’autres localités et tout se passe très bien », a-t-il expliqué. Ce sens élevé des affaires n’a rien enlevé du patriotisme de l’enfant de Kati qui a toujours gardé un lien fort avec son Mali d’origine. « Lors d’un de mes séjours, j’ai été visité un centre de santé avec le Ministre de la Santé de l’époque et j’ai été très touché par le manque crucial de tout. Quand je suis retourné aux USA après cela, j’ai tout de suite pris contact avec certaines de mes relations ici pour faire quelque chose. Peu de temps après, j’ai envoyé un conteneur de 40 pieds rempli de matériels sanitaires de plus de 75 millions de F CFA et depuis, j’envoie chaque fois des produits de différents ordres selon les besoins des structures avec lesquelles je travaille », a-t-il ajouté. Parlant des difficultés, Balla s’est exprimé en ces termes : « Je n’ai pas rencontré de difficulté particulière, car la barrière de langue d’abord est une difficulté à part entière, mais après cela rien de spécifique et je remercie beaucoup le bon Dieu pour cela. Sinon après cela, je paye régulièrement mes taxes et mes impôts et je respecte les lois Américaines, donc je n’ai vraiment aucun problème avec les autorités américaines. La seule grande difficulté que j’ai et qui m’empêche ici est la situation entre les Maliens eux-mêmes. Je suis venu à la tête d’un bureau divisé et quand je suis arrivé, mon premier défi a été l’union entre les frères et sœurs Maliens d’ici. Selon les dernières statistiques, les Maliens de New York ont envoyé énormément de choses au Mali pour soutenir les familles et mêmes les autorités. Cela veut dire en quelque sorte que tout le Mali compte sur nous ici. Et si cette communauté se réunissait davantage, imaginez ce qu’elle pourra apporter au pays en termes d’opportunités et de solutions. Je ferai tout mon possible pour que les différentes se rencontrent et s’entendent sur l’essentiel, car rien ne construira dans la division. Nous devons vivre ensemble pour mieux aider le Mali à retrouver sa place dans le concert des nations, et pour cela, je ne ménagerai aucun effort pour l’atteindre », a regretté le président de l’Association des Maliens de New York, M. Balla Sissoko.

 

 

 

Maliens de New York City :

Des réussites dans la misère et le sacrifice

L’immigration fait partie des réalités socioculturelles des Maliens et depuis la nuit des temps. Les maliens prennent les chemins de l’aventure souvent sans savoir précisément pourquoi et où partir. Et malgré les difficultés les plus atroces, l’injustice et le mauvais traitement de certains pays d’accueil, nos compatriotes n’ont jamais cessé de continuer et d’avancer et se retrouvent dans des pays les plus lointains et dans les secteurs d’activités les plus diverses. Souvent certains y perdent la vie dans des circonstances bizarres, mais rien ni personne ne décourage ces hommes et ces femmes de continuer à chercher où se trouve l’eldorado pour eux et pour leurs familles restées au Mali. Lors de notre passage à New York City, l’une des plus grandes villes des Etats-Unis et du monde, nous avons pu rencontrer des Maliens installés ici et évoluant dans diverses activités depuis de nombreuses années et qui font partie des meilleurs de leurs secteurs. C’est dans ce cadre que nous avons M. Abdoulaye Camara dit Baba Dabo. Vivant dans le Bronx, un des quartiers chics de New York City, Baba Dabo est un jeune Malien qui est arrivé aux Etats-Unis il y a 18 ans après un bref séjour dans plusieurs autres pays africains. « Je suis arrivé ici dans la seule optique de faire fortune et de retourner au pays. Mais, la réalité était toute différente. D’abord le défi de la langue s’est posé, ensuite le temps qu’il faut pour comprendre les affaires et choisir ce qui va avec son profile. Donc, j’ai passé quelques années dans cette phase avant de trouver mon chemin. Cela n’a pas été facile, mais je l’ai fait. Et pendant cette phase, j’ai vécu dans presque tous les grands quartiers de New York City. Aujourd’hui, j’ai développé les affaires de transport urbain ici à New York City et depuis quelques temps je gagne bien ma vie dans ce secteur et aide même certains autres compatriotes », a nous expliqués Abdoulaye Camara dit Baba Dabo avant d’ajouter qu’il garde de très bonnes relations avec le Mali malgré la distance. « Je suis d’une grande famille et mon souci premier était de venir en aide aux autres membres de ma famille. Dieu merci aujourd’hui, au-delà de mes réalisations personnelles, j’ai beaucoup aidé ma famille d’une manière ou d’une autre. Le Mali, je l’ai dans mon cœur, donc malgré les difficultés que notre pays traverse, je reste convaincu que demain sera meilleur », a-t-il conclu.

Source: L’Express de Bamako

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