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Présidence du Djoliba AC : Karounga Keita cède sous la pression… Mohamed Lamine Haidara dit Mao aux commandes… Tidiani Niambélé réclame sa légitimité

Après la FEMAFOOT et les ligues de football, c’est au Djoliba AC que le bicéphalisme s’invite. Un bureau parallèle fut mis en place par les dissidents majoritairement composés  des membres du comité des sages du Djoliba AC. Ils  avaient souhaité  le retour du vieux Karonga Keita dit Kéké  à la tête du Djoliba AC et l’ont donc investi Président du club  pour une durée d’un an avec comme mission la réunification de la famille. C’était au cours d’une AG extraordinaire tenue au Centre Islamique d’Hamdallaye. Après la mise en place du bureau les frondeurs se sont  transportés au  verger de Karonga Keita sur la berge du fleuve à Sebénicoro pour lui annoncer leur choix. Toute chose que l’appelé a, dans un premier temps, acceptée, tout en s’engageant  à prôner l’unité au sein du club de Hèrèmakono. Mais suite à  des pressions,  menace et tentative d’agression, le vieux Karonga Keita a jeté l’éponge Mardi dernier. C’est son vice-président Mamadou Lamine Haidara  qui le succède. Bien que peu connu, ce dernier serait sans doute un des bailleurs du club.

Karounga Keita dit Keke membre club djoliba acL’ancien maire et député  de la CII a du pain sur la planche car le syndrome de la division est bien visible. Le Vieux Karonga Keita a décliné l’offre au motif qu’il ne peut pas prendre la destinée du Djoliba dans ces conditions «je ne veux  pas être source de division du club».

Par contre le comité exécutif dirigé par Tidiani Niambélé  se dit légaliste: «Nous sommes sûrs d’être dans la légalité. On ne peut pas se lever du jour au lendemain pour organiser une assemblée générale. Les statuts et règlement sont très clairs » avait clamé Tidiani Niambélé.

L’on s’interroge déjà à qui profite cette crise au sein du Djoliba.

En tout cas les Rouges de Hèrèmakono doivent se ressaisir et préserver l’intérêt du club durement affecté par la crise de la FEMAFOOT à l’origine de sa descente en enfer (D2) avec d’autres clubs à l’image du COB, du CSK, de l’Avenir de Tombouctou.

T. Coulibaly*

Encadré

 Le coup de bluff du Ministres des sports Housseini Amion Guindo

On a failli lui faire confiance lorsqu’il tapa du poing sur la table en clamant haut et fort: « nous prendrons toutes nos responsabilités. Mais plusieurs semaines après la fracassante déclaration, et l’échec de la médiation de la dernière chance, aucune responsabilité n’a encore été prise.

Le ministre en question a-t-il véritablement les moyens de… ses déclarations ?

L’on sait, par rapport à la crise de la FEMAFFOT, que tous les protagonistes y compris les médiateurs attendent tous la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) pour se prononcer. Selon toute évidence, le ministre aussi semble dans cette posture.

Autres promesses de Monsieur le Ministre : par rapport au paiement des primes des athlètes, il produit un communiqué dans lequel il promet, à l’issue du match amical Mali –Burkina joué en France  de nettoyer l’ardoise. Rien jusqu’à ce jour ! Les gosses attendent toujours leur dû.

Sadio Dembélé

source : La Sentinelle

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