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Premiers occupants du Nord du Mali : et flash Séquentiel du leadership communautaire dans le septentrion de l’an 800 à 1916

Au Mali les réflexions et les recherches particulièrement historiques sont en dormance. Si bien que, pendant la crise que nous traversons ; la seule version de la littérature à partir de laquelle se fonde l’opinion n’a été produite que par les chercheurs français et par les lobbyistes soutiens des mouvements séparatistes. C’est pour dire que l’opinion publique, les hommes politiques n’ont d’information que la documentation de ceux qui n’ont jamais été pour l’unité du Mali. Donc il fallait nécessairement construire un contre discours preuves à l’appui ;

Dans la déclaration de l’indépendance de la république fantomatique de l’Azawad, les séparatistes auraient indiqué que le Nord est la terre de leurs ancêtres, que c’était eux que les français auraient trouvé ici lors de la pénétration coloniale. Qu’en 1958 leurs ancêtres auraient écrit au Gouvernement français pour lui demander de les dissocier de l’indépendance qu’il promettait au Soudan appelé à devenir Mali le 22 septembre 1960. Et que c’était ces erreurs qui auraient été commises qu’ils sont entrain de réparer. C’est pour cela que nous avons fait une petite excursion dans l’histoire pour rapporter preuves à l’appui que la partie du Nord du Mali a été peuplé originellement depuis le 7 è siècle au moins (ce qui est daté) par les Bellah et les Sonrai et c’était le premier peuplement:

– Bellah occupaient la partie désertique où il y avait des mares, des oasis ; ils pratiquaient des activités d’agriculture… ;

– Les Sonrai au bord du fleuve ;

Les Sonrai s’étaient métissés à des Berbères venus du Yémen pour fonder l’Empire de Gao à l’an 800 qui d’abord a été sous la coupe de l’Empire du Mali pour émerger après l’effondrement de ce dernier (l’Empire du Mali) et commander toute la sous- région y compris les populations blanches les Tamasheq et les Arabe… (Apogée Bataille de Tondibi 13 mars 1591).

D’autre part ; pour la seule fois que les Touareg avaient occupé un chef lieu de pouvoir politique ; c’était à Tombouctou. Cela a duré 35 ans. De 1433 à 1468 d’après le Cahier Spécial de la Société Malienne des Sciences Appliquées (MSAS décembre 2012).

De 1443 à 1464, des tribus noires appelées Bella portant des patronymes (Daffé, Bella et Ouattara) vont dominer le pays des Maïga pendant 21 ans avant d’être chassés par Soni Ali Ber en 1464 d’après l’historien malien Youba Bathily dans son livre intitulé (Histoire des Maiga avant l’Empire Songhoy).

– 12 décembre 1893 l’Adjudant Boiteux commandant de la flotte navale française stationnée à Mopti par indiscipline était allé occuper Tombouctou qui devrait être soumis par son Chef le Colonel Bonnier qui avait accusé un petit retard dû à sa déviation pour tenter de sauver le village de Tintou (entre Bougouni Yanfolila) du pillage par El Hadj Omar en quête de provision lors du siège de Sikasso 1893).

*Les grandes tribus Touareg ayant résistées à la pénétration coloniale :

– Tindjerédjef avec l’appui de leurs frères jeunes Bellah par la technique qui avait consisté à enlever les armes à feu de la colonne française placées en faisceau y compris les pistolets accrochés à ces faisceaux lors de la bataille de Tacombaou dans la nuit du 14 au 15 février 1894 à 4 heures de matin ; ce qui signa la défaite de la Colonne Bonnier avec une perte de plus de 13 Officiers français. Décidément l’histoire muette est plus riche que l’histoire écrite et parlante. Le Bellah a été de tous les combats pour la libération de ce pays le dernier en date est la désobéissance civile qui a éjecté IBK dont le premier martyr fut le jeune Bellah Fayçal Cissé originaire de Tessit Cercle d’Ansongo. Ne connaissant pas le recule devant le danger a été atteint par les premières Balles de la riposte le 10 juillet 2020 à Bamako. «liberté, sécurité sociale» le Bellah lui-même n’en connait pas la couleur…

– Kounta : …………

– Iwillimidèn : défaite : le 16 mai 1916 à la suite d’une convergence y compris certaines communautés qui avaient des mailles à partir avec Fihroun (les Kounta). Donc la confédération a été défaite le 09 mai 1916 et Fihroun avait été assassiné le 25 mai 1916.

– Quand la soumission du Nord Mali fut totale, le colonisateur avait décidé de passer à la pacification de la zone en traitant des conflits internes à travers la Convention dite de Bourèm du 15 septembre 1907 au cours de laquelle il avait érigé certaines tribus au dessus des autres en l’occurrence ; le Commandant la Verdure de la troupe française, stationnée à Bamba avait décidé ceci : l’Adrar appartient désormais aux Ifoghas et à ceux qu’il plaira aux Français d’y installer. A partir de ce moment une classe sociale a été créée qui a eu la supprimacie sur toutes les autres (Imaghad, Idnane …) à Kidal pendant 70 ans.

– En 1957 la loi qui crée l’OCRS avait échoué grâce à la bataille héroïque des hommes politiques qui siégeaient dans les institutions de la république française notamment le Sénateur Mahamane Alassane Haidara (discours disponible), au travail du Député Modibo Keita Ministre qui s’était opposé par toutes les stratégies y compris dans les conversations avec De Gaulle, du Gouvernement de l’autonomie interne Ministre Madera Keita qui a tourné dans la zone pendant des semaines pour sensibiliser les populations Touareg du Nord. A cette occasion il a réunit à Gao ville toutes les grandes tribus touareg du Nord y compris les Ifoghas désignés par leurs Pairs comme porte parole et qui ont rendu publique la décision finale lue par Intalla AG Attaher je cite brièvement : « le colonisateur nous a colonisé ensemble avec nos frères noirs, aujourd’hui qu’il nous libère qu’il nous le fasse ensemble avec nos frères noirs ; il ajoute que toutes les Oueds de l’Adrar coulent vers le Sud, si bien que notre avenir est au Sud ». Ce jour là, les Touareg on reconnu que ce pays est un bien commun et ont choisi d’y rester.

– La fameuse lettre dont parlent les séparatistes dans la déclaration d’indépendance, a été bel et bien envoyée. Il y a même un chapitre consacré à celui qui la écrite, son nom est là-dedans. La pétition a eu effectivement 300 signataires dont aucun de l’Adrar (Kidal). Aussi il faut préciser que La France n’a pas répondu à la pétition…

AG Intazoumé Moussa (Mossa) 66 76 85 23.

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