Alors que le Mali apprend la contamination d’un ancien Premier ministre devenu député, les médecins prônent la fuite en avant. Un préavis vient d’être déposé afin d’observer une grève qui débutera le mercredi 6 mai. Une pression de plus sur le Gouvernement : le serment d’Hippocrate semble ne plus être pris en compte.
Depuis plus d’un mois, le pays est à la tendance du COVID-19 comme partout à travers le monde. Une situation qui a impacté sur les liens sociaux avec la distanciation et donné naissance à un caractère distinctif commun : le port du masque !
Nul besoin de dire que le pays est à la croisée des chemins avec le coronavirus qui s’ajoute à la crise socio-sécuritaire de 2012. Une montée en force du virus venu de Chine qui aura raison de tout et de tous. C’est dans ce contexte que le Syndicat National des Médecins du Mali (SYNACAM) a décidé de partir en grève. La durée mentionnée dans la copie du préavis à notre disposition est de 72 heures. Elle débutera, le mardi 5 mai prochain, à 00 heure pour prendre fin le vendredi 8 mai, à minuit.
Est-ce opportun de prendre en otage le système sanitaire alors que le défi de la sensibilisation est loin d’être gagné ? Plusieurs Maliens ne croient pas à l’existence du virus qui multiplie pertes en vies humaines au jour le jour. Les travailleurs des CHU Gabriel Touré et Point G exigent (…)
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU JEUDI 23 AVRIL 2020
BAMOÏSA
NOUVEL HORIZON