Le dimanche 9 février dernier, trois gendarmes maliens ont été tués et plusieurs autres blessés dans l’attaque du camp de Alatona, dans le cercle de Niono, région de Ségou. Les assaillants, qui ont brulé le poste, ont aussi emporté deux véhicules. A peine une journée après, hier lundi 10 février 2020, la gendarmerie de Diéma, dans la région de Kayes, a été attaquée par des hommes armés. Le bilan provisoire de l’attaque fait état de 1 gendarme mort et deux autres blessés. Deux assaillants ont été aussi tués au cours de l’attaque.
Le jeudi 6 février, aux environs de 7 heures, les Famas ont repoussé une attaque terroriste contre un poste militaire à Dinangourou, dans le cercle de Koro, région de Mopti. Lors de l’attaque, six soldats maliens ont été blessés et deux de leurs engins brûlés, la riposte de l’armée malienne a causé la mort de plusieurs assaillants qui ont été calcinés et une vingtaine de leurs motos ont été brûlées. Pour sécuriser les régions du centre et du nord du pays, l’Etat du Mali a lancé, le jeudi 30 janvier dernier, l’opération militaire « Maliko ». Selon les autorités maliennes, l’objectif est de « rétablir l’Etat du Mali dans ses fonctions régaliennes dans le centre et le Nord du pays. Cette décision a été prise moins d’une semaine après l’attaque meurtrière contre un camp de militaires malien à Sokolo qui a fait une vingtaine de morts au sein de l’armée. Le pourrissement de la situation sécuritaire dans le centre et le nord, en plus de faire des morts et des déplacés civils, a fait, selon l’ONU, entre octobre et décembre, 193 morts dans les rangs de l’armée malienne.
Source: Le Républicain