Le régime de Pierre Nkurunziza ne sera pas présent à Arusha. Une nouvelle série de pourparlers de paix visant à mettre fin à une crise politique au Burundi commence aujourd’hui, mais le gouvernement affirme qu’il n’y participera pas.
Les pourparlers dans la ville tanzanienne d’Arusha sont destinés à apaiser les profondes divisions qui sont apparues après que le président Pierre Nkurunziza a entamé un troisième mandat controversé en 2015.
La répression des manifestations de l’opposition a fait plus d’un millier de morts et un coup d’État a échoué la même année.
Le gouvernement du Burundi a clairement indiqué qu’il n’enverrait personne aux pourparlers de paix dans la ville tanzanienne d’Arusha soulignant qu’octobre est un mois de deuil.
Un ancien premier ministre a été tué en octobre 1961 et un ancien président a été assassiné le même mois en 1993.
Mais pour beaucoup de Burundais, c’est une excuse toute trouvée pour éviter de prendre part à l’événement censé aider le pays à tourner la page des profondes divisions politiques.
Pas plus tard que la semaine dernière, le gouvernement a accusé un chef de l’opposition d’organiser un complot visant à tuer le président Pierre Nkurunziza.
Pierre-Celestin Ndikumana a rejeté l’accusation le qualifiant de complot grossier visant à l’intimider.
Bien que le président Nkurunziza a confirmé qu’il ne se représentera pas aux prochaines élections, la crise politique reste toujours d’actualité.
BBC Afrique