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Pour un leadership malien du dialogue au nord

En annonçant la désignation très prochaine d’une personnalité pour conduire les négociations au nord Mali avec les groupes rebelles, c’est une dynamique nouvelle dans la résolution de la crise.

 

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Il y a dans cette affaire beaucoup d’enjeux. La stabilité du Nord Mali en proie à une certaine insécurité et le retour complet de l’autorité d’Etat et de l’administration dans le septentrion malien. Même si la bonne nouvelle de la libération des cinq humanitaires enlevés par le Mujao, vient donner une petite note d’espoir, il reste que le Mali fait face à des groupes armés aux velléités diverses et variées. En tête le MNLA, qui tantôt avance d’un pas, puis recule de deux et se scinde au passage avec un leadership éclaté désormais. En clair, le mouvement cherche à gagner du temps, en jouant sur la communication et une diplomatie tous azimuts, qui consiste à courtiser toutes sortes de médiateurs possibles. De San Egidio à la Russie. Incohérent ! Quand les autorités maliennes cherchent justement la cohérence dans les pourparlers inclusifs avec les groupes armés.

Un travail est déjà entrepris par divers acteurs et partis au dialogue. Des discussions portant sur le cantonnement ont eu lieu récemment sous l’égide de la Minusma pour étaler une feuille de route qui doit précéder un désarmement, en vertu des accords d’
Ouagadougou. Mais ces accords ont-ils accord force et loi ?
Aussi la désignation d’une personnalité est une initiative des autorités maliennes. Une personnalité dont le sens de l’Etat et de la patrie, la probité et le courage politique sont de notoriété avérée », a indiqué le chef de l’Etat lors du premier conseil de ministres de son nouveau gouvernement, le 16 avril et dont l’annonce a ensuite été faite par le ministre porte parole du gouvernement Mahamane Baby. Toujours selon IBK, la personnalité qui sera nommée aura la « lourde charge » de conduire des discussions avec les groupes rebelles, mais aussi avec l’ensemble des communautés du nord du pays.

Cette nomination répond d’une certaine façon à une volonté du Mali de prendre le taureau par les cornes, alors que c’est toujours la communauté internationale qui mettait la pression, et s’y ajoute, l’audience entre le président et les membres de cette communauté internationale, quant à la suite du dialogue.

Une chose est sûre, le Mali doit prendre le leadership du dialogue au Nord.

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