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Pour prévenir et réduire les risques d’inondations : 972 millions de FCFA prévus par la Mairie du district pour un le curage des caniveaux

Pour prévenir et réduire les risques d’inondations dans la ville de Bamako, la mairie du district prévoie un programme de curage des caniveaux de 184 milles mètres à hauteur de 972 millions de FCFA pour l’année 2019. L’information a été donnée à la faveur de la session extraordinaire du conseil du district tenue, le lundi 20 mai 2019, sur les inondations en présence du maire du district, Adama Sangaré et des responsables des services de la protection civile et d’assainissement.

Rappelons que la capitale a été victime d’inondation à l’occasion des fortes pluies abattues sur la ville, le 16 mai dernier, occasionnant 15 morts, des dégâts matériels importants  dont l’effondrement des habitations et des véhicules emportés, selon les services de la protection civile. Cependant, il convient de noter que les communes les plus touchées par l’inondation du 16 mai sont les communes I, V et VI du district de Bamako. En effet, pour prévenir et réduire les risques liés à l’inondation et créer un cadre de vie meilleure aux populations, la mairie du district entend mettre en œuvre son programme 2019 déterminé en deux phases d’intervention en fonction des risques d’inondation. Ce programme est estimé à plus de 972 millions FCFA pour un linéaire de caniveaux à curer de 184000 mètres.  Selon le maire du district, Adama Sangaré, les infrastructures de drainage des eaux de pluie sont insuffisantes et mal reparties sur le territoire. Pour lui, les cours d’eau naturels, pour la plupart, ne sont pas aménagés et souvent occupés de manière anarchique ou transformés tout simplement en dépôt d’ordures. A en croire, pendant la période de pluie, il arrive qu’en certains endroits, le fleuve Niger déborde de son lit vers les habitations. Rappelons que tous ces phénomènes ont pour conséquence : des inondations récurrentes, la dégradation des infrastructures routières, le ravinement des rues non revêtues et aussi la destruction des habitats avec souvent des pertes en vie humaine.

Moussa Dagnoko

Source: Le Républicain

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