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Pour faire face à la concurrence internationale : BSTP-Mali renforce les capacités des entreprises maliennes

Conscientes de la menace de la concurrence sous-régionale et internationale, 22 entreprises maliennes ont entamé une série de formation pour être au rendez-vous de la mondialisation.

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Dans le cadre de la mondialisation, il n’ y a aucun doute les entreprises maliennes devront faire face à une rude concurrence.  En attendant la signature des APE, il suffit d’être un fin observateur pour constater que le marché malien est de plus en plus inondé par des produits de certain pays de l’UEMOA et de la CEDEAO, intégration sous régionale et régionale oblige. Dans un tel contexte, les entreprises maliennes n’ont plus le choix. Si elles veulent exister, elles doivent s’adapter au nouvel environnement concurrentiel que leur impose la mondialisation. Pour les aider à cela, la Bourse de sous-traitance et de partenariat du Mali (BSTP-Mali), qui un est un centre technique d’information et de mise en relation des entreprises, a initié une série de séminaires-ateliers de formation à l’endroit des entreprises membres. Selon Adama Konaté, directeur de la BSTP-Mali, le but de ces formations est de permettre à ces entreprises de connaître les fondamentaux de la propriété intellectuelle, de la sous-traitance et du partenariat, de la normalisation et de la gestion de la qualité, de l’organisation et du suivi des marchés en vue d’en faire un usage judicieux pour renforcer leurs bases compétitives face à la concurrence. Dans le cadre de cette série de formations, la salle de conférence du Conseil national du patronat du Mali a abrité du 12 au 13 novembre 2014, un atelier sur les aspects de la normalisation et la gestion de la qualité. Cet atelier a enregistré la participation de 22 entreprises maliennes. Dirigé par Dr Ibrahima Sangaré, expert en management et organisation, l’atelier a été mis à profit pour entretenir les participants sur des  thèmes qui ont trait aux concepts de la qualité, aux principes et enjeux pour les entreprises, à la normalisation, à l’aperçu des normes internationales sur les produits et services, l’environnement, la responsabilité sociale des entreprises, les analyses et essais, l’inspection… Adama Konaté, a rappelé que le premier atelier s’est déroulé du 28 au 30 octobre 2014. Dirigé par Charles Molinier, expert en propriété industrielle, il dira que cet atelier a porté sur des thématiques comme : les actifs de la propriété intellectuelle, leur  protection et leur rôle dans la compétitivité, l’étude des clauses de contrats de franchise et de licence en matière de marque et de brevet d’invention, les transferts de technologies et les accords industriels, la sous-traitance et le partenariat, la charte déontologique pour les relations de sous-traitance, de fourniture et de partenariat industriels et le contrat-type de sous-traitance. Il a annoncé que le troisième atelier sera consacré à l’organisation et au suivi des marchés à travers la présentation des thèmes sur la législation et la réglementation en matière de commerce, les accords commerciaux, les bonnes pratiques en matière d’échanges commerciaux, la maitrise des outils pour la conquête des marchés, les propositions d’assainissement des marchés.

Assane Koné

SOURCE: Le Républicain  du   14 nov 2014.
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