Le corps d’un jeune homme sans vie a été retrouvé le 6 mai dernier aux environs de 9 heures aux abords du fleuve Niger derrière le chantier de l’Hôtel Mariétou Palace par les limiers du commissariat de police du 3ème arrondissement. Une équipe dirigée par l’inspecteur, N’Golo Coulibaly a été dépêchée sur les lieux pour constater les faits. L’enquête a permis de mettre la main sur Mamadou Diarra, l’un des malfrats, grièvement blessé suite à son lynchage par la population exaspérée. Son camarade, Ousmane Traoré, lynché, également a aussitôt rendu l’âme.
Aux dires de l’inspecteur de police, N’Golo Coulibaly du commissariat du 3ème arrondissement, son service a été informé par la Direction nationale de la police de la découverte du corps d’un jeune homme sans vie aux abords du fleuve Niger derrière le chantier de l’Hôtel de Mariétou Palace. Aussitôt, une équipe a été dépêchée sur les lieux par le commissaire divisionnaire, Moussoudou Arby.
L’inspecteur N’Golo Coulibaly a déclaré que son équipe était accompagnée d’une équipe de médecins légistes qui ont découvert le corps sans vie du jeune homme étalé sur le sol sur les berges du fleuve Niger. Le cadavre avait ses deux yeux crevés. Il a été d’abord dépouillé de toutes ses pièces d’identité avant d’être battu à sang par des inconnus. Car, son corps et sa tête étaient enflés et il portait des blessures un peut partout. Selon N’Golo Coulibaly c’est au cours des enquêtes qu’ils ont été informés qu’un individu se trouvait aux services d’urgences de l’Hôpital Gabriel Touré et qu’il portait des blessures sur tout son corps et qu’il n’avait pas pu dire ce qui lui est arrivé. L’équipe de N’Golo s’est aussitôt rendue à l’Hôpital pour interpeller l’homme. Après avoir reçu les premiers soins, il a été conduit au commissariat. Interrogé, il est passé aux aveux. Le patient qui s’est présenté sous le nom de Mamadou Diarra a déclaré: « Nous étions deux personnes à être lynchées par les populations suite à une tentative d’escroquerie sur une jeune dame à Bozola. On avait tenté de lui soutirer un billet de 5. 000 FCFA et son téléphone portable « . A le croire, son camarade Ousmane Traoré qui habitait à Koulouba a rendu aussitôt l’âme.
Rappelons que les malfrats avaient tenté d’escroquer la jeune dame en lui remettant un paquet de cigarette contenant des morceaux de papier blanche. Ils ont ainsi dit à la bonne dame que ces morceaux se transformeront le lendemain en une somme d’argent d’une valeur d’un million de FCFA et un téléphone portable neuf. Un passant qui a suivi toutes les conversations entre les vagabonds et leur victime s’est intervenu et a réfuté l’offre des délinquants. Ce dernier a alerté la population qui s’est aussitôt acharnée sur les visiteurs du jour en les lynchant. Mamadou Diarra sauvé de justesse du lynchage a été conduit à la maison centrale d’arrêt de Bamako où il médite sur son sort.
Cléophas TYENOU