À un peu plus d’un an des élections, certains leaders politiques en quête d’ascension vers le Palais de Koulouba, sont déjà résolument tournés vers la conquête de l’électorat. D’ores et déjà, la Codem affûte ses armes, en remobilisant leurs bases à travers le pays, ainsi qu’au niveau de la diaspora malienne…
S’adressant à ses militants et sympathisants en Coite d’Ivoire, le président de la Codem, Housséini Amion Guindo, a fait part de son infinie gratitude non seulement aux autorités Ivoiriennes pour leur sollicitude tout au long de son parcours à travers le pays (Korhogo, Bouaké, Yamoussoukro, Abidjan), mais aussi à ses compatriotes venus nombreux lui témoigner leur attachement.
Dans une adresse qui a duré à peu près une vingtaine de minutes, le président de la Codem a loué la cohésion entre les maliens de Cote D’Ivoire, un comportement qui doit interpeller l’ensemble des maliens en ces moments où le rassemblement entre les fils du pays est plus que nécessaire.
Selon Housséini Amion Guindo, l’objectif du voyage était d’échanger avec les maliens résidents en Côte D’Ivoire sur la situation que traversent le pays et les pistes de sortie de crise.
Pour le chef de file du Codem, depuis 2012, le Mali traverse une situation très difficile. Et Housseini Amion Guido d’engrène les maux qui minent le pays : l’insécurité, la sante, la crise scolaire, l’instabilité politique, les tensions intercommunautaires… À ces problématiques, le président du Codem a rassuré ses compatriotes sur les perspectives dont dispose le Mali pour sortir de l’impasse et les invite à ne pas céder à la fatalité : « Ces épreuves doivent nous rappeler que les grandes épreuves révèlent les grandes nations ». Avant d’ajouter « le Mali se relèvera de cette crise. Car nous sommes les héritiers de grand empires qui ont réalisés de grands exploits à travers les siècles »
Pour cela, Mr Guido appelle au rassemblement de tous autour de l’essentiel : « l’heure n’est pas aux stigmatisations, à l’exclusion, au mépris aux récriminations… mais la promotion de ce que nous unis » souligne le président de la Codem.
S’agissant de la transition Housseini Guindo dira que sa finalité est l’organisation d’élections libre, crédible et transparente. Ces élections revêtent un caractère particulier pour le président Guido., surtout la présidentielle.
En effet, pour lui, la prochaine élection présidentielle sera déterminante pour l’avenir du Pays : « Ce choix sera crucial, un bon choix, celui d’une équipe crédible, honnête permettra au pays de sortir de l’ornière. Un mauvais choix scellera définitivement le sort du Pays », assène le président du Codem. Et de persister sur les critères qui doivent guider les futurs électeurs : « La condition sine qua non pour avoir le pays de « nos rêves » est le choix d’un homme issu des entrailles du pays, c’est-à-dire une personne qui a partagé son quotidien avec le Malien lambda dans les coins et recoins du pays »expliqueMr Guindo. Qui rappelle son expérience au service des maliens : « Nous avons été 5émédeux fois aux élections présidentielles sur près de vingt candidats. Cela veut dire que nous sommes prêts. Aujourd’hui, nous sommes à la tête d’une coalition de 21partis politiques, de 5 ONG et de plusieurs associations pour vieller non seulement sur la bonne marche de la transition mais offrir une alternative après la transition ». Toujours concernant les élections, le président de la CODEM inviteles électeurs à bannir l’achat de conscience qui a caractérisés les derniers scrutins
Rencontre avec la communauté malienne du Burkina
À l’occasion de l’investiture du président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, le 28 décembre 2020, le président de la Convergence pour le développement du Mali (Codem), Housseini Amion Guindo a profité pour rencontrer le représentant diplomatique du Mali ainsi que la communauté malienne vivant à Ouagadougou. Au cœur des échanges : les voies et moyens pour une sortie de crise au Mali.
À ces problématiques, le président Guindo a rassuré ses compatriotes sur les perspectives radieuses dont dispose le Mali. Le président Poulo, pétri de ses valeurs maliennes et de son amour inégalé pour le Mali, trouve inconcevable de mettre en place un système sanitaire et scolaire pour son pays et se soigner ensuite à l’extérieur ou envoyer ses enfants étudiés à l’étranger dès la moindre occasion. Selon lui, cela relève d’une haute trahison.
Aussi, au cours de ses échanges avec la diaspora malienne du Burkina Faso, M. Guindo a fait savoir que la condition sine qua non pour avoir le pays de « nos rêves » est le choix d’un homme issu des entrailles du pays, c’est-à-dire une personne qui a partagé son quotidien avec le Malien lambda dans les coins et recoins du pays.
C’est dans cette même dynamique que la Convergence pour le développement du Mali a organisée une grande rencontre, hier, dimanche 7 mars au Palais de la Culture de Bamako. Placée sous le signe « Reforme et le mieux vivre ensemble entre Maliens », c’était en présence du président Housseini Amion Guindo, des militants et sympathisants du parti et de nombreuses autres personnalités.
Mohamed Sylla
Source : L’Aube