Ce jeudi, 25 mai 2017, le parti CNAS FASO HERE, a eu 6 ans. Pour célébrer ce 6è anniversaire, le bureau politique du parti, avec à sa tête Dr Soumana Sako, a initié plusieurs activités, dont cette conférence débats organisée à Maison des Ainés, autour du thème : «Le Mali et les Maliens face à leur destin». Outre les militants venus en grand nombre, l’on notait également la présence de plusieurs partis amis membres de l’opposition.
La conférence a débuté avec les mots introductifs du président du parti, Dr Zoumana Sako. Qui est revenu sur les objectifs d’une jeune formation politique qui a enregistré ses premiers élus en participant aux élections communales passées. «C’est une première étape ; l’objectif c’est de créer au Mali un cadre institutionnel au service du peuple, de l’unité nationale, de la souveraineté et l’intégrité territoriale», a affirmé Dr Zou. Qui n’a pas porté de gans pour dénoncer le virage amorcé par IBK dès son élection, surtout au sujet de la gestion de la crise du septentrion avec tout ce qu’elle comporte comme menace et complots ourdis contre notre pays, sa souveraineté et son intégrité territorile. L’occasion a été mise à profit par Soumana Sako pour (encore une fois) fustiger l’accord d’Alger signé dans des conditions qui n’ont jamais fait l’unanimité, à cause, dira t-il, de tout ce qu’il comportait comme diktat de la communauté internationale, qui a toujours ignoré les aspirations profondes de notre peuple. Pour Dr Sako, depuis 2013, date à laquelle IBK a été porté à la tête du Mali, notre pays est dirigé à partir de l’Elysée. «En 2013, le peuple a porté un grand espoir sur Ibrahim Boubacar Keïta. Cet espoir a été déçu», a-t-il martelé. Pour autant, tout n’est pas perdu, dira Soumana Sako. «J’invite toutes les forces patriotiques, progressistes, républicaines et démocratiques de notre pays, à l’opposition comme au sein de la majorité présidentielle, à se donner la main, afin que les élections générales de 2018 donnent au Mali l’occasion de faire le vrai départ, pas avec le train de l’Azawad, mais celui du Mali», a-t-il ajouté.
Pour traiter du thème de ce 6è anniversaire, le parti a fait appel à deux conférenciers. Le premier, Mohamed Traoré, a décrypté l’accord d’Alger avant de tirer cette conclusion : «c’est un document qui a permis de livrer le Mali à ses ennemis, mains et pieds liés».
Le second intervenant, le Pr Clermont Dembélé, a axé sa communication sur les déterminants endogènes et exogènes qui ont conduit, selon lui, au dérèglement général survenu avec le déclenchement de la crise, en 2012.