Depuis le 11 septembre 2001, la politique de l’hyperpuissance est redevenue active. Les trois priorités énoncées sont: la lutte contre le terrorisme et un renforcement de la stratégie d’endiguement de l’islamisme par un programme d’assistance militaire; ensuite, le renforcement des échanges et des investissements pétroliers (les importations américaines en provenance de l’Afrique doivent passer de 15%, en 2001 à 25%, en 2020), les firmes américaines étant notamment présentes dans le Somaliland, le Sud-Soudan, les pays sahéliens et le golfe de Guinée; enfin, le développement des échanges et de l’aide fondée sur le libéralisme.
Les États-Unis s’appuient sur des États pivots ayant une capacité régulatrice. Ils cherchent également à avoir des réponses aux risques dits asymétriques (conflits intra-étatiques, États défaillants avec rôle des trafiquants, des terroristes, où la supériorité technologique est insuffisante). Ils visent à sécuriser les gisements et les routes maritimes pétroliers. Ils développent ainsi la démocratie et le marché en s’appuyant sur les civils en liaison avec les militaires-civilization.
Le façonnage-shaping-est une défense préventive façonnant l’environnement par la diffusion de normes, de valeurs et de standards américains. Le bilatéralisme permettant un traitement au cas par cas et privilégiant les amis de l’axe du bien domine même si les amis d’aujourd’hui peuvent être les ennemis de demain.
SAGESSE BAMBARA
«L’orphelin dédaigne des choses que le miséreux ne laisse pas. L’orphelin est plus difficile à contenter que le miséreux.»
IL ECRIT: UE-AFRIQUE
«Quatre axes unissent l’Union européenne (UE) et l’Afrique: la paix et la sécurité, la gouvernance, l’intégration commerciale et le commerce, le développement. L’UE ne dispose pas d’une souveraineté internationale et d’une force d’intervention militaire malgré la politique européenne de souveraineté et de défense et le traité de Lisbonne. Elle accepte l’atlantisme et le rôle de l’OTAN. Elle intervient en Afrique principalement par le partenariat, le multilatéralisme, la diplomatie de terrain et le soft power», Philippe Hugon.
Source : l’Inter de Bamako