La République populaire de Chine refuse de donner des visas aux commerçants maliens. Actuellement, plusieurs commerçants maliens sont confrontés à d’énormes difficultés. Surtout ceux qui font du commerce entre le Mali et la Chine.
Au cours d’une réunion, les commerçants maliens et autres opérateurs économiques, qui font de l’import-export, ont fait savoir leur désarroi. D’autant que, de nos jours, ce sont des Chinois qui viennent pratiquer cette activité au Mali.
Eux-mêmes placent leurs marchandises sur les marchés maliens. Les commerçants maliens sont ainsi privés de visa et ne peuvent plus se rendre en Chine. Même ceux qui ont le visa, qui vont en Chine, doivent obligatoirement revenir au Mali pour repartir, en cas d’expiration du délai.
Nos commerçants comptent rencontrer les autorités maliennes afin d’exposer leurs problèmes. Le ministre du Commerce a été informé de cette situation. Selon des commerçants, il doit les recevoir cette semaine afin de trouver une solution.
Insalubrité et incivisme
Ne me parlez pas d’ozone hein, l’entreprise marocaine ne peut rien contre la production journalière de la bêtise. C’est ça hein, et nous voulons être respectés. Notre société est désorganisée, déstructurée ; l’incivisme, l’incivilité, l’égoïsme, le je m’en-foutisme vont enterrer le Mali.
Quand les autorités ne sont pas exemplaires, et ne peuvent plus sanctionner (la sanctionne éduque et dissuade) ; quand les citoyens se croient tout permis au point de mettre leur propre santé et sécurité en danger ; je ne sais plus souvent comment nous qualifier. Mais, en dernier mot, c’est la faute à l’autorité publique, quand on laisse les hommes à eux-mêmes, il y a tendance à abuser.
Mais tu parleras de sanction, on te répondra que ceux qui volent nos milliards et préparent l’avenir de leurs enfants avec les biens publics ne sont pas sanctionnés. Et ce n’est pas faux. J’ai mal au Mali souvent, j’ai mal à moi-même. Un moment, il faut que l’incivilité, le je m’en-foutisme s’arrêtent, du palais présidentiel à la rue.
Floraison de stations d’essence
L’opération Ami Kané étant morte de sa belle mort à cause des militants de Karim Keïta en commune II, elle n’a fait que détruire l’avenir des jeunes. Ceux qui se battent au quotidien afin de vivre et subvenir aux besoins de leurs familles. Parmi ce beau monde évoluant dans l’informel, il y a les vendeurs détaillants de carburant, les points de vente de carburant, pour ne pas dire les petites stations d’essence.
Ils sont des milliers à être cassés par le gouverneur lors de son opération. Aujourd’hui, on assiste à la création, l’installation de grandes sociétés (stations services) sur les mêmes espaces. Personne ne parvient à expliquer ce phénomène. Les stations d’essence poussent à tous les coins de rue comme des boutiques. Et cela au moment où les autorités cassent ou démolissent les kiosques et autres. Une station d’essence mal placée est une bombe à retardement.
Cela n’arrive pas tous les jours qu’elle prenne feu, mais un seul incendie de station mal placée est de trop. Qui leur donne toutes ces autorisations ? Toutes les petites stations se font racheter par les 3 grandes qui vont un jour avoir le monopole du carburant au Mali. N’est-ce pas dangereux ? C’est un grand danger qui guette les populations qui vivent entre ces stations d’essence qui fleurissent à Bamako.
Productrice de Magazine TV
L’ORTM a désormais une nouvelle productrice de magazine TV. Elle s’appelle Traoré Seynabou Diop, ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement. Depuis son arrivée à la tête de l’équipement, elle ne fait que des productions de magazines sur les routes en chantier, les rues de Bamako et les infrastructures. Ces magazines et leurs productions sont devenus les activités principales du ministère de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement.
Plus de visite sur le terrain, plus de contrôle dans les chantiers à travers le pays, encore moins de contrôle de l’état de nos routes. Les Bamakois doivent se battre face aux nids de poules, l’absence de feux tricolores. Dans le même temps, des mares, des marigots et fleuves se forment sur nos routes. Traoré Seynabou Diop a son équipe de production de magazine qui passe pour voir… Mais dans les magazines, on ne montre que ce qui est positif, pas d’images à mettre en colère le patron.
Comme si tout cela ne suffisait, nos boîtes mails sont remplies de magazines produits par l’équipement au lieu d’articles et contributions. On nous dirige vers des pages Youtube pour voir les dernières et nouvelles productions. Comme pour dire que l’actuelle patronne de l’Equipement est devenue une réalisatrice, présentatrice et productrice de magazines TV.
Un nouveau cow-boy
Malick Alhousseini Maïga, Monsieur 11 millions de thé, président du Coren, ministre de l’Energie et de l’Eau, est subitement tombé amoureux du chapeau du cowboy. Ce Monsieur est un transhumant politique. Il aura traîné sa bosse à l’Adéma, au Mouvement citoyen, au PDES. Et est actuellement au RPM. C’est la deuxième fois qu’il devient ministre sous IBK, après avoir été ministre délégué en début de mandat.
Cette fois-ci, il revient avec force et dans son domaine, l’eau et l’énergie. Tout le monde a été surpris de voir le ministre Malick Alhousseini avec son chapeau de cowboy lors de la cérémonie d’inauguration des stations de pompage la semaine dernière. Lors d’une visite de terrain, il a porté le même gros chapeau.
Il nous rappelle Abdoulaye Koita, ancien ministre de l’Equipement et des Transportes. Lui qui est au gouvernement comme intrus, parce qu’il fait partie des gens que le RPM a coopté après le mandat d’ATT. Entre-temps, il était sur le terrain du social avec le Coren.
Dans tout cela, il y a un danger qui guette le ministre cowboy, ce sont les délestages et les coupures intempestives d’électricité. S’il joue avec ça, en cette veille de sommet Afrique-Farce, pardon Afrique-France, il peut être… Malick Alhousseini doit se renseigner auprès des victimes de cette grande rencontre. En tout cas, il peut continuer à faire le clown. Mais si les délestages persistaient pendant les jours à venir, il saurait qui doit porter le chapeau de cowboy entre lui et IBK.
Chouala célèbre Achoura
Bismil-Lâhir-Rahmânir-Rahîm Allâhoumma çolli alâ Mouhammadine wa âli Mouhammadine wal-ane a’adâ-ahoum minal awwalîna âkhirîna. L’Agence a organisé la commémoration de l’Achoura avec les populations chiites de Sébénikoro.
La fin de la cérémonie a été marquée par la remise à Cheikh Mamadou Bah dit Abou Tourab de Maraka-Coungo (Mali) d’un Diplôme de Félicitation et d’Encouragement pour l’ensemble de ses efforts sincères, constants et pleins de détermination à faire connaître les précieux enseignements islamiques des Ahloul Bayt (as).
Ce Diplôme lui a été solennellement remis par Sayed Hassan Youssouf d’Arabie saoudite, en présence de Sayed Mohamed Bayaya Haïdara dit Chouala, Guide de la communauté chiite du Mali. Le Directeur de l’Agence, Monsieur Amadou Diallo, a vivement fait l’éloge de Cheikh Mamadou Bah dit Abou Tourab, en souhaitant que son exemple serve de motivation aux générations à venir.
Fin casting de Banyengo
Le casting du spectacle musical inspiré de l’essai « On ne naît pas Banyengo, on le devient » est désormais clos. Près de 50 personnes se sont présentées. On en choisira 18. D’ores et déjà, nous avons choisi King Massassy, Adama Yalomba et Michèle Kaniba Traoré pour les leads du spectacle.
Ci-jointe la photo de la scène qui a été spécialement construite cette semaine par l’équipe technique de BlonBa pour accueillir les répétitions du spectacle. Et une seconde photo avec respectivement King, moi, Michèle Kaniba et Adama Yalomba. Ce spectacle est en train d’être possible grâce au parrainage de la première dame Madame Aminata Maïga Kéita, à la coopération suisse et à OXFAM.
Il va être l’axe d’un inédit programme de construction citoyenne qui ambitionne de sensibiliser près de 120 000 scolaires et étudiants en 2 ans. La création du spectacle est prévue pour le début de l’année 2017. Elle va servir à une première opération test de construction citoyenne qui va couvrir pendant 2 mois une vingtaine d’écoles et universités bamakoises.
Source: Le Reporter