Les bamakois ont vigoureusement protesté hier en apprenant que des homosexuels, surpris en pleine démonstration de leurs désirs, ont porté plainte contre des jeunes qui les ont sévèrement violentés au quartier de Ouolofobougou-Bolibana en commune III de Bamako.
Selon les informations recueillies, plusieurs mises en garde auraient été faites à pédés qui ne voyaient aucun inconvénient dans la vie qu’ils mènent auprès de ces habitants qui se sentaient outragés et défiés. Selon des sources sécuritaires et judiciaires, ce dossier aurait été abandonné pour la simple raison que certaines vérités auraient été occultées par les plaignants.
En effet, rapporte une de nos sources, les gays avaient, au préalable, convoqué les jeunes de Bolibana au commissariat du 2ème Arrondissement de la Police, avec comme motifs, menace de mort. Il faut comprendre que lesdits jeunes leur ont interdit de se regrouper dans leur rue. La police n’avait pas voulu émettre de convocation. C’est ainsi que certains de leurs soutiens officieux leur auraient indiqué la Brigade de recherches du camp N°1 afin qu’ils portent plainte, mais sans mentionner qu’ils sont des homosexuels.
C’est après cela que des convocations auraient été émises par l’adjoint du commandant de Brigade l’Adjudant-chef Mamadou Diarra à l’encontre de jeunes dont les noms étaient mentionnés sur une liste fournie par les plaignants. Aujourd’hui 18 janvier 2019, après immixtion du monde religieux, le dossier aurait été abandonné par la brigade. Comme au Sénégal, l’Etat reconnait à chacun ses libertés, mais la société ne tolérerait pas certains comportements qui jurent avec ses principes et ceux de son peuple.
Figaro Mali