Un avocat du président Donald Trump a demandé à un juge de lancer un procès en diffamation contre Stormy Daniels, alléguant que la star du cinéma adulte tente de réprimer le droit de Trump à la liberté d’expression en le poursuivant et qu’elle ne peut prouver les dommages causés par un tweet de Trump.
Daniels a poursuivi Trump en avril après que le président américain avait suggéré sur Twitter que Daniels avait menti lorsqu’elle alléguait qu’un homme inconnu l’avait menacée. Trump a tweeté qu’une esquisse de l’homme tel que fait par l’avocat de Daniels, Michael Avenatti, était « un homme inexistant » et un « travail total ».
L’avocat de Trump, Charles Harder, a demandé lundi à un juge fédéral de porter plainte pour diffamation, arguant que le tweet du président est une opinion protégée par le premier amendement, et a déclaré que le procès Daniels « vise à empêcher les droits de la parole du président sur des questions d’intérêt public ».
« Les politiciens, au cours du débat public, ont le droit d’entrer dans le débat et d’exprimer leurs convictions, y compris leur incrédulité, à l’égard des revendications de leurs adversaires. La demanderesse est un adversaire vocal du président, elle et son avocat, M. Avenatti, agissant en son nom, ont publiquement attaqué le président lors de plus de 140 apparitions au journal télévisé au cours des cinq derniers mois », indique la motion.
« M. Avenatti estime que ses attaques contre le président (en agissant au nom du plaignant) ont été si efficaces qu’il explore lui-même une course à la présidence des Etats-Unis. »
La motion note également que les différends de Daniel avec le président et sa prétention qu’elle a été menacée par un homme non identifié agissant au nom de Trump constituent « une grande partie de sa campagne publicitaire visant le président, visitant les clubs et générant des profits ».
YAWO ATIAH
Source: Le Pays