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Plainte contre l’UEMOA: la polémique

La plainte portée par les autorités de la transition contre l’UEOMA suite aux sanctions jugées illégales et humaines à l’encontre du Mali continue de susciter des vagues de réactions sur les réseaux sociaux. Depuis l’annonce de cette décision lundi dernier, la toile s’est enflammée. Si certains acclament les autorités pour cette action, d’autres, par contre, se montrent pessimistes quant à la pertinence de cette démarche des autorités de la transition. «Cette plainte n’ira nulle part ! », peut-on lire dans leurs commentaires.

 

Moussa Sidibe : le Mali doit aussi demander une réparation des dommages causés par les sanctions.
Mahamadou Diarra : et si la Cour de justice ne prévoit des coups d’État dans l’organisation, à quoi on peut s’attendre, à un résultat positif ? Et si on évitait ses pertes de temps et donner un calendrier acceptable pour que, ce peuple qui souffrent ne soit pas victime des meneurs du coup d’État ?
Oumar Doucoure : cette plainte est comme un enfant mort-né. Mieux vaut chercher d’autres solutions. Si vous savez que vous êtes incapables, démissionnez avant qu’il ne soit trop tard !
Hamidou Traore : une plainte sans suite. La solution, c’est de reculer pour mieux sauter. On savait que cela allait être ainsi, et c’est ce que bon nombre de Maliens ne comprennent pas. Un pays ne peut exister seul, toujours des communiqués, mais le fond est nul.
Almoune Diané : si le Mali attend le résultat de cette plainte folklorique pour sortir de cet embargo, le pays va disparaître !
Kadi Coulibaly : on aura tout vu avec ces colonels-là, communique sur communique, ko ! Porter plainte, c’est du n’importe quoi !
Sergio Hugo Bathily : quelle comédie vous faites ! Voyons, l’État continu de punir son peuple innocent qui n’a rien avoir avec vos bêtises.
Sachant que chaque fin de mois vous recevez vos virements, quel gâchis !

Erika Williams : bientôt le gouvernement malien va porter plainte contre le monde entier, ils vont nous trouver ici, nous les panafricaines !

Cheikh Tourad : c’est dommage, votre raisonnement ! Si le Mali estime qu’il a été injustement sanctionné, c’est son droit de porter plainte.

Bazoumana Traore : aujourd’hui, lorsque je li certains commentaires, je me pose la question s’ils se croient plus stratèges que les autorités de la transition. Ce gouvernement est très futé et pose des actes salutaires sans brûler les étapes, Wait and see.

Sanogo Lassine : autorité malienne, il faut rester dans votre logique. Vous ne faites pas partie des organisations sous régionales, donc débrouiller vous !

Yiho Taharqa Naraogo : les sous-préfets de la France (président de la CEDEAO) ne lisent pas la Charte de l’UEMOA avant de prendre les décisions. Le Maliba est dans le plein droit de porter plainte contre ses marmailles.

Bernard Konan Konan : le président GOITA, est un vrai politicien. Porter plainte contre l’UEMOA est une manière pour lui de le quitter, au cas où il perd le procès. S’il quitte l’UEMOA à cause de la sanction, les gens diront qu’il avait envie de la quitter depuis longtemps. C’est pourquoi il passe par la justice.

Zandin Kone : ne vous pressez pas pour juger ce que vous ignorez.
Laissez le temps faire, c’est un autre Attribut de Dieu. On verra bien si cette transition a la politique de ses moyens. Tous les États sont souverains ; mais c’est l’expression de cette souveraineté qui cause problème. Que Dieu aide l’Afrique. J’ai pitié du Peuple malien et de l’opposition malienne, car ce qui les attend sera compliqué.
Dramane Traore : cette plainte n’ira nulle part !
Doffou Ezechiel Adia : ce gouvernement nous donne envie d’être Maliens, de vider notre sang ivoirien et le remplacer par celui du Mali tellement vous faites ce que veut le peuple.
Tant qu’il y a djihadiste, il n’y aura pas d’élections. Ne commettez pas l’erreur que mon président Laurent Gbagbo a commise à un moment, il n’a pas su écouté et le peuple et la constitution ivoirienne. Car nous savons tous que le problème réel, ce ne sont pas les élections, mais plutôt la sécurité intégrale du territoire, même pas à 99,99%, plutôt à 100%.
Sinon, comment comprendre une élection dans un pays où crépitent au quotidien les armes ?
À ce que je sache, transition ou pas, le président Assimi GOÏTA est aussi malien. Donc tant qu’il fait ce que veulent les Maliens et les panafricains (une Afrique libre de la domination occidentale) nous le soutenons.
Vive le Mali, vive l’Afrique libre !

Richard Degui : vous qui vous plaignez, je ne vous comprends pas. C’est normal que le Mali saisisse l’UEMOA car le Mali est membre. Son argent est logé à la BCEAO. Donc ils ne vont pas croisés les bras ?

Katon Claude Coulibaly : plainte à la Cour de l’UEMOA, si la plaine n’aboutit pas, il y’a la Cour internationale de justice, c’est bien une procédure normale.

Kouassi Leopold : super ! Savoir utiliser toutes les voies de recours avant d’afficher son autodétermination.

Yacouba Ouattara : si les gens n’ont rien à dire qu’ils se taisent à jamais, le Mali est entrain de traverser un fleuve. Je suis étonné par les propos de d’autres africains. Oui l’ennemi du noir s’est le noir. Si vous ne pouvez pas l’aider, taisez-vous.

Guillaume : Goita Assimi est un garçon ! Un rédempteur ! Merci Seigneur d’accorder à l’Afrique cet homme comblé de sagesse et d’empathie pour ses congénères et confrères africains. L’homme noir souffre de l’injustice idéologique occidentale. L’homme africain est à la croisée des chemins et doit se libérer de toutes les chaînes culturelles, sociales, économiques et mentales de domination. Tous les hommes naissent égaux.

Source : Info-Matin

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