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PEU D’AVANCÉES DANS LA MISE EN ŒUVRE DES RECOMMANDATIONS DE LA CEDEAO : LES PARTIES S’EXPOSENT À DES SANCTIONS

Certes, le médiateur de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’ancien Président Nigérian, M. Goodluck Jonathan ayant récemment passé cinq jours dans nos murs, est sorti de plusieurs rencontres satisfait. Mais il semble que les lignes n’ont pas tellement bougé du côté de la mise en œuvre des recommandations des Chefs d’Etat de cette Organisation sous- régionale.

Il ressort des constats que par rapport à la recomposition rapide de la Cour Constitutionnelle conformément aux dispositions constitutionnelles du Mali, une nouvelle a été mise en place et présidée par Amadou Ousmane Touré. Du côté de la mise en place d’une commission d’enquête pour déterminer et situer les responsabilités dans les violences qui ont entrainé les décès et les blessés les 10, 11 et 12 juillet 2020 ainsi que la destruction des biens publics et privés, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, porte-parole du Gouvernement restreint, Me Kassoum Tapo rassure que des avancées ont été enregistrées dans ce secteur.

En ce qui concerne la démission immédiate des 31 députés dont l’élection est contestée, y compris le président du Parlement, c’est le statu quo. Aucun député n’a démissionné.

Ce n’est pas tout, les élus concernés et leurs formations politiques rejettent toute idée de démission. Malgré l’implication du ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, M. Boubacar Alpha Bah, les uns et les autres restent sourds et muets. Du côté de la mise en œuvre d’un Gouvernement d’Union avec la participation de la Société Civile, l’opposition et particulièrement le M5-RFP, afin de contribuer à résoudre les problèmes de gouvernance qui affectent le pays, il faut encore attendre. Les contestataires rejettent toute forme de Gouvernement d’Union Nationale. Ils ne sont pas dans la dynamique d’intégrer ce Gouvernement d’Union Nationale.

Les Chefs d’Etat de l’organisation sous- régionale avaient mis en garde tous ceux qui poseront des actes contraires au processus de normalisation de cette crise. C’est dans ce cadre que des régimes de sanction ont été prévus à l’encontre de tous les acteurs contrevenant dans la mesure où le 31 juillet 2020 était prévu comme date butoire pour la mise en œuvre de ces recommandations. (…)

Tougouna A. TRAORE

NOUVEL HORIZON

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