C’est en principe cet après-midi que le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga rencontre les responsables de l’Alliance pour le Mali (APM) dirigée par Oumar Ibrahima Touré. A cette rencontre devront prendre part les présidents de 10 partis politiques qui composent ce regroupement né le lendemain du second tour de la présidentiel de 2013. Cette rencontre au siège du l’APR abritant le secrétariat exécutif de l’APM rentre dans le cadre d’une série de visites que le Premier ministre a entamée depuis sa nomination. Ainsi, il a rencontré les familles fondatrices de Bamako, l’opposition politique, le RPM et l’Adema PASJ. Les échanges, apprend-on, devront tourner autour des questions d’intérêt général, notamment la situation sécuritaire, politique du pays. Mais surtout les élections à venir et particulièrement la présidentielle.
Faut-il préciser que Soumeylou Boubèye et son parti Asma sont membres de l’APM depuis sa création.
Cercle de Kita :
Une centrale photovoltaïque de 50 Mégawatts en vue
Le Conseil des ministres, réunit en sa session ordinaire le mercredi 21 février, l’a annoncé. A cet effet, le Conseil a décidé la mise à disposition du ministère de l’Energie et de l’Eau la parcelle objet du Titre foncier n°4123 du cercle de Kita, sise à Bankassi, commune rurale de Kita-Ouest, cercle de Kita.
La parcelle de terrain, objet de la présente affectation, est destinée à la réalisation d’une centrale solaire photovoltaïque de 50 mégawatt crêtes.
Le Conseil des ministres précise que cette affectation participe de la mise en œuvre des engagements de l’Etat dans le cadre de l’exécution de la convention de concession conclue en 2015 entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Opérateur Akuo Kita Solar pour la construction et l’exploitation d’une centrale solaire photovoltaïque en « BOOT » à Kita.
Aussi, le gouvernement estime que la réalisation de cette centrale contribuera à l’accroissement de la production d’énergie électrique au Mali.
Justice :
Bientôt une Cour administrative d’appel pour Bamako et Koulikoro
Partant du respect du double degré de la justice et pour désengorger la Section administrative de la Cour suprême, l’Etat malien avait initié de créer 6 cours administratives d’appel. Mais depuis leur création en 2011, aucune de ces cours n’est opérationnelle. C’est pour corriger ce disfonctionnement que le Conseil des ministres du mercredi 21 février, sur le rapport du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a adopté un projet de décret portant modification du décret n°2011-580/P-RM du 13 septembre 2011 fixant le ressort des juridictions et déterminant le Parquet général d’attache des parquets des tribunaux de grande instance et des parquets des tribunaux d’instance.
En effet, c’est par la loi n°2011-038 du 15 juillet 2011 qu’ont été créées six (06) cours administratives d’appel dont celle du district de Bamako couvrant la région de Koulikoro et le district de Bamako.
Depuis l’adoption de cette loi, aucune de ces juridictions n’est opérationnelle. La Section administrative de la Cour suprême est restée la juridiction compétente pour connaître les appels dirigés contre les jugements rendus par les tribunaux administratifs.
Le présent projet de décret vise à rendre fonctionnelle la Cour administrative du district de
Bamako et à étendre sa compétence à l’ensemble des décisions rendues en premier ressort par les tribunaux administratifs, en attendant la mise en place progressive des autres cours administratives.
La modification apportée permettra également de respecter le principe du double degré de juridiction et de désengorger le rôle des affaires de la section administrative de la Cour suprême.
Sécurité et protection civile :
Le Statut des fonctionnaires de police modifié
Pour corriger les lacunes et les insuffisances que comporte le statut actuel des agents de la police, le gouvernement a décidé d’adopter des projets de texte relatifs au statut des fonctionnaires de la police nationale.
Aux termes du communiqué du Conseil des ministres, le statut des fonctionnaires de la Police nationale est fixé par la loi n°10-034 du 12 juillet 2010. Mais dans son application, cette loi a révélé des insuffisances et des lacunes dans la gestion de la carrière des agents concernés. Notamment, la précision du caractère paramilitaire du corps afin de renforcer la discipline dans la gestion des ressources humaines ; le changement d’appellation du corps des inspecteurs par celle des officiers de police dans le cadre de l’harmonisation communautaire; l’augmentation de l’âge de recrutement dans les différents corps; l’extension de la couverture des risques professionnels; l’amélioration des conditions de travail et de vie du personnel.
Ce sont ces difficultés que les projets de texte initiés doivent corriger en apportant au statut des fonctionnaires de la Police nationale un certain nombre d’innovations.
A noter que l’adoption des projets de texte s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme du secteur de la sécurité.
La Rédaction
Par Azalaï-Express