Le vice-président Assimi Goïta s’est vu barder d’attributions autres que la défense et la sécurité avec un cabinet bientôt remplit de copains et des coquins. Alors qu’il devrait dans les conditions normales, les putschistes devraient voler au secours des populations de la région de Ségou et Mopti.
Désormais, Assimi Goïta prend des galons dans cette transition. En plus d’être Vice-président de la Transition est chargé des questions de Défense et de Sécurité. Le Président Bah N’Daw doit lui consulter sur tout projet de texte relatif à l’organisation de la Défense nationale et de la Sécurité intérieure. Il est également consulté sur les propositions de nomination ou de promotion au sein des Forces Armées et de Sécurité. Il participe aux réunions du Conseil supérieur et du Comité national de la Défense nationale. Il participe aux sessions du Conseil des Ministres à la demande du Président de la Transition. Il est consulté sur les questions de coopération militaire avec les pays étrangers entre autres.
« Article 2: Le Vice-président de la Transition peut être chargé de toute autre tâche à l’initiative du Président de la Transition. Article 3: Pour l’exercice de ses attributions, le Vice-président dispose d’un Cabinet et d’une régie de dépenses », sont entre autres nouvelles attributions de Assimi Goïta.
Outre ces rôles à lui confier, il dispose d’un cabinet composé d’un (01) Directeur de Cabinet; de Cinq (05) conseillers spéciaux au plus; de Trois (03) chargés de mission au plus; d’un (O1) Attaché de Cabinet; d’un (01) Chargé de Protocole; d’un (01) Secrétaire particulier, des agents de sécurité rapprochée. En plus de cela, le chef militaire n’exige à ce que son Directeur de Cabinet ait un rang de ministre.
Tout ceci se déroule à Bamako, alors que le vice-président qui a exigé à tout ce poste pour s’occuper de la sécurité et de la défense ne bronche pas sur ce qui se passe au centre u pays avec l’embargo terroriste.
La Rédaction
LE COMBAT