Après une hibernation consécutive au coup d’Etat de mars 2012 et son corollaire que notre pays a connu en 2012, le Parti pour le développement économique et la solidarité (PDES) a tenu, au Centre international des conférences de Bamako, sa deuxième convention extraordinaire. Cette 2^e convention, couplée à celle du mouvement des femmes et des jeunes du parti, a levé toute équivoque sur le bicéphalisme qui planait sur la formation politique.

Ainsi, en l’absence d’Ahmed Diane Séméga, le clan conduit par Mohamed Dibassy entretenait un flou artistique au sein de l’instance dirigeante.

Dibassy secrétaire politique du PDES sortant, ancien membre de l’US RDA, ancien bagnard, et interpellé à maintes reprises dans des affaires scandaleuses, tirait à boulet rouge sur Amadou Abdoulaye Diallo. Les militants ont même lu, par médias interposés, des articles tendancieux visant à dénigrer l’actuel patron du PDES.

Mais lors du Congrès, le choix fut vite fait. Dibassy est passé à la trappe sous l’éteignoir et réduit à sa plus simple expression de conseiller technique. Trempé dans des malversations foncières, spéculateur foncier de grand acabit, Dibassy n’est pas en odeur de sainteté avec sa base.

Puisque le ridicule ne tue pas, voilà le même Dibassy qui a combattu Séméga et tenu des propos acerbes contre ATT, encore mis dans ses petits souliers.

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