A la faveur d’une conférence de presse animée par son président Amadou Moussa Coulibaly, le samedi 10 février dernier à la Maison des Jeunes, le mouvement politique Faso-Mali a annoncé sa fusion avec le mouvement MC-ATT dirigé par JeamilleBittar. Le mouvement politique ‘’Faso Mali’’ adhère au MC ATT. La fusion des deux mouvements politiques a été matérialisée, le samedi 10 février dernier, à la Maison des Jeunes de Bamako au cours d’une conférence de presse animée par Amadou Moussa Coulibaly,président de Faso-Mali.
Dans leurdéclaration lue lors de cette rencontre, la présidente des femmes du mouvement ‘’Faso Mali’’, AissataDiba a précisé que la fusion des deux formations politiques est une décision mûrement réfléchie. Et les deux formations partagent la même vision sur la gouvernance du pays.
« Après avoir analysé suffisamment la situation politique, économique, sociale et sécuritaire de notre pays, appréciant les échanges de points de vue avec le MC-ATT sur différentes questions intéressant la vie de la nation, constatant qu’il ressort de ces échanges une parfaite identité de vue, ne doutant pas du bien fondé et de la pertinence des conclusions des entretiens que nous avons eus, le mouvement Faso-Mali décide par la présente déclaration solennelle, de rejoindre et d’adhérer au MC-ATT », a-t-elle déclaré.
Pour sa part, le président du MC-ATT, JeamilleBittar dira que les clivages politiques imposés au Mali ont montré leurs limites. Et il est nécessaire de fédérer les forces pour faire face aux défis.
« Nous pensons aujourd’hui que les Maliens ont besoin de se retrouver autour de l’essentiel. Nous devons être nous-mêmes, reconnaitre nos propres valeurs. Nous disons non à la division, à l’agressivité, nous voulons que les Maliens se retrouvent. Nous mettons le pays avant le pouvoir », a-t-il insisté. Avant d’ajouter que ni la majorité, ni l’opposition ne peut,à elle seule, faire le Mali.
« Il faudrait que les gens se mettent à table pour discuter. Les gens doivent accepter d’aller aux compromis, aller aux compromis pour nous, c’est faire le Mali. Ces hommes et ces femmes et jeunes qui nous rejoignent sont pétris de talents et ne demandent qu’à se faire valoir. Nous n’avons pas besoin de 200 formations politiques, aujourd’hui nous avons besoin du Mali et tous ensemble, nous allons conquérir ce Mali », a-t-il laissé entendre.
A sa suite, le président du mouvement Faso Mali, Amadou Moussa Coulibaly a déploré la faible représentativité des jeunes dans les instances de décisions de haut niveau. Et cela malgré leur grand nombre.
« Les jeunes du Mali ont un message clair à l’endroit de la nation. La jeunesse doit désormais avoir son mot à dire dans toutes les décisions relatives à la vie de la nation au plan national et international », a déclaré, Amadou Moussa Coulibaly. Pour qui, les mentalités doivent changer et les Maliens doivent prendre conscience en refusant de monnayer leurs voix contre de l’argent.
« Il est temps que les Maliens acceptent d’aller voter sans prendre de l’argent », a-t-il indiqué.
D’après lui, depuis sa création, le mouvement Faso-Mali désormais membre du MC-ATT, a placé la participation de la jeunesse à la vie politique au cœur de ses priorités.
Enfin, il a précisé que le mouvement Faso-Mali tout comme le MC ATT n’est ni dans l’opposition, ni dans la majorité présidentielle encore moins au centre.
Solo Minta et Aoua Traoré
Le Tjikan