Le 25 mai 2011-25 mai 2022. Voilà exactement 11 ans que le parti La convention nationale pour une Afrique Solidaire (CNAS-Faso Hèrè) a fait son entrée dans la classe politique. A cette occasion les membres dudit parti ont tenu à faire une déclaration pour étaler les exploits fait par le parti.
Selon la déclaration, cela fait 11 ans que la Convention Nationale pour une Afrique Solidaire (CNAS-Faso Hèrè) était portée sur les fonts baptismaux. « Ce parti politique d’un type nouveau annonçait déjà les couleurs et sa vocation de parti attaché à la justice sociale et au progrès bénéficiant à l’ensemble des couches et des régions du Mali et reposant sur le travail et l’initiative créatrice, dédié à la libération économique, sociale, culturelle et politique de la femme et déterminé à donner à la jeunesse du Mali de nouvelle raison de vivre et d’espérer en un avenir radieux à construire par l’effort de tous au bénéfice commun » lit-on dans la déclaration.
D’après la déclaration, la CNAS-Faso Hèrè et ses partenaires regroupés au sein de l’ADPS (Alliance des Démocrates Patriotes pour la Sortie de Crise) n’ont eu de cesse d’attirer l’attention des forces vives sur la nécessité d’une vigilance permanente et d’une détermination sans faille, face à la persistance de menaces sur le Mali
C’est menaces sont entre autres, à en croire la déclaration : la menace séparatiste et sécessionniste, alimentée par des forces extérieures et se nourrissant des survivances féodales et esclavagistes dans une partie bien connue du Nord du pays, la menace bonapartiste, illustrée par la succession de coups d’État et de tentatives de coups d’Etat militaires depuis le putsch du 22 mars 2012,nonobstant la disposition constitutionnelle en faisant un crime imprescriptible contre le Peuple malien encouragée par l’amnistie allègement accordée aux putschistes et la menace djihadiste, attisée par l’intrusion d’opérateurs religieux dans le champ institutionnel politique et par le désarroi des couches populaires face à la compétition accrue pour l’accès aux ressources naturelles induite par le changement climatique ainsi qu’au sentiment d’abandon ou d’oppression par l’État républicain, laquelle menace a essaimé dans les régions du Centre du Mali et ouvert des brèches inquiétantes dans d’autres zones du pays.
Même si les résultats électoraux n’ont pas, à ce jour, été à la hauteur des espérances légitimes, le parti CNAS-Faso Hèrè se dit être fier du rôle de défenseur qu’il joue pour l’intérêt et les acquis de la Nation, du peuple et de l’Etat démocratique que le Mali a bâti au prix de mille et un sacrifice.
Les membres du parti du CNAS-Faso Hèrè se disent déterminée à contribuer à la défense des acquis républicains et démocratiques du Mali. C’est dans cette dynamique que le parti se dit être fier d’avoir été les premiers à condamner l’accord de défense concocté avec l’ex-puissance coloniale. Le parti indique aussi qu’il s’est farouchement opposé à l’Accord antinational d’Alger, lequel propose une fédération comme anti-chambre de l’Indépendance pour des groupes féodaux esclavagistes et racistes, ont permis de mettre à nu les velléités de certaines puissances extérieures visant à utiliser la lutte contre le djihadisme et le terrorisme comme variable d’ajustement territorial dans le dessein sournois de créer un ‘’nouvel Etat’’ au Sahel aux dépends du Mali et du droit inaliénable de notre Peuple à exercer sa souveraineté pleine, entière et exclusive sur l’ensemble des ressources naturelles de son sol et de son sous-sol, sans mentionner les ressources énergétiques renouvelables de son ciel.
Le parti CNAS-faso Hèrè n’a pas manqué l’occasion de rappeler que la bataille de l’avenir ne sera pas gagnée sans une société civile indépendante, bien informée, vibrante et engagée aux côtés des citoyens et sans une presse libre, indépendante et professionnelle. Cette bataille de l’avenir, incombant aux générations présentes et futures, sera menée à partir du socle solide de l’unité nationale et en observant scrupuleusement le principe sacro-saint d’appropriation nationale démocratique du processus de sortir de crise.
Tioumbè Adeline Tolofoudié
Source: LE PAYS