Le Parti du Peuple Malien (PPM) vient de créer le mouvement de soutien au président de la république Ibrahim Boubacar Kéita, « mouvement IBK takokelen 2018 » en vue de lui accorder une victoire écrasante aux élections présidentielles de 2018. Nous avons rencontré son jeune et charismatique leader, Paul Abari Koné, il parle du parti en question et du mouvement qu’il s’apprête à lancer. Lisez plutôt !
La Dépêche : Parlez de votre parti, le PPM !
Paul Abari Koné : Le parti du peuple dont je suis le président a été créé en 2017. En créant ce parti, nous avons voulu contribuer à l’exercice démocratique en apportant notre pierre à l’édifice commun. Depuis sa création, nous sommes en plein dans la structuration et l’installation du parti non seulement sur le territoire national mais aussi à l’extérieur du pays. Aujourd’hui, nous sommes heureux de compter dans nos rangs, des centaines de milliers de militants engagés pour la cause du parti.
La Dépêche : Vous venez de créer un mouvement appelé « IBK takokelen 2018 », pourquoi une telle initiative ?
Paul Abari Koné : Mon parti a décidé de créer ce mouvement« IBK takokelen 2018 » en vue d’accompagner le président IBK. Nous estimons que dans sa première mandature, IBK a rendu service à la Nation malienne. Un service rendu avec honneur et humilité d’ailleurs. Nous sommes convaincus qu’il est aujourd’hui l’homme de la situation et doit continuer la noble mission qu’il a commencée. Nous sommes prêts à l’accompagner jusqu’à ce qu’il accepte 5 autres années de sacrifice.
La Dépêche : Pourtant l’opposition n’attend pas de cette oreille. Au contraire, elle dénonce une gestion calamiteuse.
Paul Abari Koné : Peut-être que nous ne sommes pas sur la même planète. Dire que IBK n’a rien fait relève pour moi de la pire méchanceté. Le bilan du président est plus qu’éloquent. Il ne faut surtout pas oublier que les investisseurs et les partenaires au développement avaient fui le pays. Les évènements malheureux de 2012 avaient totalement anéanti la République. En si peu de temps, il est parvenu à ramener le Mali dans le concert des nations, instaurer la confiance entre les investisseurs et le pays, augmenter le salaire des enseignants, réaliser des infrastructures. De la dernière position, l’armée malienne revient à la 6ème position dans la zone CEDEAO.
L’opposition dont vous parlez, c’est IBK lui-même qui a donné un vrai statut à l’opposition malienne. Aujourd’hui, la démocratie malienne (après vingt-cinq ans d’attente) a un Chef de File, en la personne de l’Honorable Soumaïla Cissé.
La Dépêche : les 72 heures du président dans la 4ème région a fait couler beaucoup d’encres. Certains vont jusqu’à dire que ce sont des millions jetés par la fenêtre. Quelle est votre position sur la question ?
Paul Abari Koné : cette question n’a pas sa raison d’être. Je vous ai dit ici que nous soutenons le président. Maintenant quant à la visite à laquelle vous faites allusion, ç’a tout simplement été une réussite. Ségou a montré les mérites du président. Ségou n’a pas été ingrate. Elle est sortie et a accueilli son président. Quant aux allégations sur le nombre de montant décaissé çà et là, laissez-moi vous dire que ce ne sont que des balivernes.
La dépêche : Parlons à nouveau du lancement du mouvement
« IBK takokelen 2018 », quand et où se fera le dit lancement ?
Paul Abari Koné : Nous sommes en plein dans les préparatifs. Si Dieu le veut bien, il se fera le 12 mai 2018 au stade du 26 mars. Ce sera l’occasion pour nous de dire haut et fort notre soutien inconditionnel à la candidature du président de la république.
La dépêche : Beaucoup pensent que le président doit rénoncer. Cette expérience : « Boua Ka Bla » ne vous déstabilise pas ?
Paul Abari Koné : les personnes qui parlent ainsi me font plutôt rire…pourquoi « Boua Ba Bla ? » N’a-t-il pas le droit de se présenter pour un deuxième mandat ? Qui parmi ceux qui soutiennent cette thèse vaut mieux que lui ? De grâce qu’on laisse les maliennes et maliens respirés. En démocratie, seules les urnes ont le dernier mot. Le 29 juillet jugera entre IBK et ses détracteurs.
Propos recueillis par Amadingué Sagara
La Dépêche