Confiantes en la capacité opérationnelle des forces de sécurité maliennes et convaincues de leur passé élogieux dans les différentes missions, les Nations Unies ont toujours sollicité leur participation dans les missions de maintien de la paix à travers le monde. Cette Situation, bien qu’honorable pour notre pays, portait en elle les germes d’une rupture évidente d’effectifs au moment où, au regard du contexte sécuritaire, au plan national, la contribution de chacun des éléments des forces de sécurité est requise pour la protection des personnes et de leurs biens. D’où la restriction faite concernant le séjour de nos forces de sécurité dans les différentes missions onusiennes qui,au-delà leur année règlementaire de mission ne bénéficieront désormais que d’une seule prorogation pour une période de six mois.
Une décision qui a le mérite d’accroitre très rapidement les effectifs des forces de sécurité, en ces moments de défis sécuritaires, tout en restant respectueux de nos engagements internationaux. Autrefois, dans le cadre de ces missions onusiennes, les contingents étaient envoyés sur les théâtres d’opération aux fins d’une sélection rigoureuse qui obligeait certains éléments des forces de sécurité à retourner au bercail aux frais de l’Etat. Aujourd’hui la donne a plus que jamais changé.
Les sélections se font sur place, sous la forme d’un Test-SAAT (Equipe d’assistance et d’aide à la sélection), dirigé de bout en bout par les Nations Unies. A la suite de cette épreuve, un vivier est ainsi constitué pour une durée de deux ans, dans lequel est régulièrement puisé le nombre d’éléments sollicités par les Nations Unies. Il convient de rappeler que laprocédure administrative est faite par le biais du Ministère des Affaires Etrangères à travers sa mission permanente à l’ONU qui s’en réfère ensuite au Ministère de la sécurité et de la Protection Civile. L’épanouissement des éléments des forces de sécurité dans cet autre environnement les a amenés, cette année, à faire parler leur cœur.
Ainsi, de leur propre chef, et suivant une organisation qui leur est propre, les éléments en mission de la paix en Haïti , au Congo, et en Centrafrique, ont daigné consentir un effort financier de 3 167 500 FCFA en appui au fonds de solidarité des forces de sécurité. Une donation réceptionnée, en son temps,par le Directeur Général adjoint de la Police Nationale, le Commissaire Divisionnaire Mahamadou Z Sidibé, lequel mettra la manne financière à la disposition des différents services sociaux de la Police et de la Gendarmerie. On le voit, l’implication des plus hautes autorités du département est moindre dans le processus de recrutement de ces missionnaires des Nations Unies, si ce n’est qu’elle se résume à leur formation efficace et efficiente ainsi qu’à participer à leur plein épanouissement. Comme c’est le cas de ces nombreuses prorogations de mandat des fonctionnaires de Police, à la demande des Nations Unies, auxquelles,diligemment, le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile a toujours fait droit.
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