Plus que jamais, le PARENA fait figure de proue des partis politiques de l’opposition qui font honte au Mali. Au lieu d’être une force de propositions, le parti s’érige en une force de diatribes contre un pouvoir qui a hérité d’un pays en situation chaotique, qu’il redresse à pas de géant.
Pourquoi certains partis politiques, comme le PARENA, ne veulent pas reconnaître que le Président de la République, son Excellence Ibrahim Boubacar Kéïta, a hérité d’un Etat chaotique en 2013, et qu’il faut, au moins, un certain nombre d’années pour une sortie définitive de crise ? Le parti du Bélier blanc est-il assoiffé du pouvoir de Koulouba ? Ces interrogations méritent leur raison d’être si l’on se réfère à la virulence avec laquelle le PARENA et ses dirigeants s’attaquent au régime d’IBK.
Comme une perte de mémoire, le parti semble ignorer la situation qui prévalait dans le pays au lendemain du 22 mars 2012 avec l’occupation des 1/3 du territoire national, toutes les Régions du Nord donc, par des groupes bandits armés et terroristes qui avaient amorcé une percée vers les Régions du Sud. A l’époque, n’eut été l’intervention française, les tonitruants de ce parti qui n’ont leurs bouches que pour critiquer n’allaient pas rester à Bamako comme ils y vivent aujourd’hui tranquillement.
Cela, ils ne veulent pas le reconnaître, s’obstinant dans leurs attaques infondées contre la République et son Premier Responsable, le Président IBK. Dans cette obstination, raison serait donnée au Chef de l’Etat qui avait qualifié leur Chef de «Petit Monsieur».
Si le Président du PARENA se dit craintif de voir le pays plonger dans le chao, il doit, cependant, savoir que le Mali n’est pas le seul pays au monde en train de traverser une crise sociale. Le Président du PARENA se leurre, en estimant que «le Gouvernement lui-même qui prépare les conditions d’une explosion révolutionnaire à travers le choix d’une politique ravageuse pour les travailleurs et les classes populaires».
IBK tient ses engagements
C’est ridicule de voir qu’un leader politique à la trempe de Tiébilé Dramé dire que «plus de deux ans après son élection, le Président de la République n’a pas tenu ses engagements». Ayant hérité d’un Etat quasi inexistant, un pays profondément délabré, le Président IBK n’a pas lésiné sur les moyens afin de redonner à sa « Chère
Patrie » ses lustres d’antan et signer son retour sur la scène internationale. Puisque, entre temps, le pays était inscrit sur la liste rouge des pays infréquentables.
Grâce à son dévouement et sa perspicacité, il a engagé des négociations auxquelles il a donné une nouvelle orientation vers l’Algérie. Toutefois, en fixant une ligne rouge à ne pas franchir : l’intégrité territoriale qu’il a déclarée non négociable. Des négociations du Burkina Faso transférées en Algérie, il a pu sortir l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale issu du processus d’Alger, devenu document incontournable dans la sortie de crise.
Malgré des difficultés qui se rencontrent dans sa mise en œuvre, cet Accord se traduit dans les faits avec les autorités intérimaires, l’opérationnalisation du MOC, la construction des sites de cantonnement, la mise en place de la CVJR dont ses démembrements sont déjà installés dans les Régions.
Aujourd’hui, l’on peut parler du retour de la confiance entre les frères armés du Nord et le pouvoir central de Bamako dans la mesure où Kidal n’est plus un non-droit, d’autant plus qu’il est administré par un Gouverneur nommé par Bamako.
Toujours dans le cadre du développement des Régions du Nord, la Coopération Mali-France a permis, sous IBK, de signer récemment des conventions allouant au moins 19 millions d’euros (soit 12,463 milliards de francs CFA) au projet «Sécurité humaine et développement au Nord du Mali».
L’armée malienne est en train d’être reformée. Ayant conscience de la situation désastreuse dans laquelle est plongée les FAMA (Forces armées maliennes), le Chef Suprême des armées, le Président IBK, a mis les bouchées doubles en allouant des centaines de milliards au secteur pour lui doter d’équipements, assurer la formation des forces de sécurité. A cela s’ajoute la Loi d’Orientation et de la Programmation Militaire ; la Loi sur le statut des militaires et autres.
Sur tout autre plan, le pouvoir d’IBK peut se tapoter la poitrine, eu égard aux avancées sociales relatives à l’augmentation des salaires des fonctionnaires, à la subvention des produits des intrants et infrastructures agricoles et de première nécessité, à l’aménagement des structures socio-sanitaires de base, etc. Mais et surtout la construction des infrastructures routières dans le District de Bamako et les différentes capitales régionales et chefs-lieux des cercles.
Du nombrilisme politique du PARENA
Aucune dérive dangereuse ne s’emballe du régime au point que Tiébilé Dramé incrimine le Président de la République. Quand on ne veut pas reconnaitre que l’insécurité a régressé par rapport à 2013, c’est qu’on tente de cacher le soleil par sa main et de taxer gratuitement l’autre d’incapable à diriger le pays. Il ne sert à rien pour le PARENA de jouer ce nombrilisme politique alors que des partis solides comme l’URD ne pipent mot, conscients des enjeux de la gestion d’un pays.
C. ADOHOUN
Source: L’Observatoire