Le leadership américain dans la lutte mondiale contre le COVID-19 s’inscrit dans la durée et dans la continuité de jours, de mois, et de décennies d’assistance. Chaque jour, une assistance technique et matérielle américaine supplémentaire arrive dans les hôpitaux et les laboratoires du monde entier. Ces efforts s’appuient eux aussi sur des décennies d’expertise, de générosité américaine et de partenariats de développement avec les gouvernements du monde entier, sans précédent dans l’histoire.
L’assistance des États-Unis répond à des motifs altruistes, car nous pensons que c’est la chose à faire. Nous agissons également de la sorte parce que les pandémies ne respectent pas les frontières nationales. Si nous pouvons aider les pays à contenir les épidémies, nous sauverons des vies à l’étranger et aux États-Unis.
C’est cette générosité et ce pragmatisme qui font que les États-Unis ont été l’un des premiers pays à venir en aide au peuple chinois dès que des informations ont fait état d’une nouvelle épidémie à Wuhan. Début janvier, le gouvernement des États-Unis a proposé une assistance technique immédiate au Centre chinois de contrôle des maladies, en s’appuyant sur une assistance antérieure de l’USAID à la Chine pour la détection et la surveillance des maladies infectieuses, censée ralentir, voire arrêter, la propagation d’une pandémie.
Au cours de la première semaine de février, les États-Unis ont fait parvenir à Wuhan près de 18 tonnes de fournitures médicales données par l’association Samaritan’s Purse, l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours et d’autres organisations. Nous nous sommes également engagés à fournir 100 millions de dollars d’aide aux pays pour lutter contre ce qui allait devenir une pandémie – y compris à la Chine, qui a finalement accepté l’assistance d’une équipe conjointe d’experts de l’OMS-CDC fin janvier.
Notre réponse mondiale va maintenant bien au-delà de cet engagement initial. Depuis le début de l’épidémie de COVID-19, le gouvernement américain a engagé à ce jour une aide d’un milliard de dollars. Ce financement aidera les gouvernements à fournir des informations avec lesquelles leurs citoyens peuvent se protéger et protéger leurs familles, d’améliorer l’éducation en matière de santé publique, de protéger les établissements de santé et d’accroître les capacités de laboratoire, de surveillance des maladies et d’intervention rapide dans plus de 60 des pays les plus à risque au monde, tout cela dans le but non seulement à contenir le coronavirus, mais aussi à prévenir et à contrôler les futures épidémies de maladies infectieuses avant qu’elles n’atteignent nos côtes.
Notre assistance aide les gens dans les circonstances les plus difficiles. Par exemple, le gouvernement américain travaille avec des organisations non gouvernementales (ONG) pour livrer des médicaments, des fournitures médicales et de la nourriture au peuple syrien, y compris dans les zones contrôlées par le régime en place. Nous aidons les agences des Nations unies et les organisations non gouvernementales à construire davantage de structures destinées à la distribution d’eau, à l’assainissement et aux services de santé dans le nord de la Syrie, pour faire obstacle à la propagation du virus. Nous aidons des gens ordinaires de l’Afrique à l’Asie et bien au-delà.
De nombreuses organisations internationales en première ligne dans la lutte contre le COVID-19 bénéficient également des contributions inégalées de l’Amérique.
Les États-Unis sont le plus grand bailleur de fonds de l’Organisation mondiale de la santé depuis sa fondation en 1948. Nous avons donné plus de 400 millions de dollars à cette institution en 2019, soit près du double de la deuxième plus grande contribution et plus que les trois contributeurs suivants réunis.
Il en va de même pour ce qui est de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés, que les États-Unis ont financée à hauteur de près de 1,7 milliard de dollars en 2019. C’est plus que la part de tous les autres États membres réunis, et plus de quatre fois la deuxième plus large contribution, celle de l’Allemagne.
Il y a ensuite le Programme alimentaire mondial, auquel les États-Unis ont donné 3,4 milliards de dollars l’année dernière, ce qui représente 42 % de son budget total. C’est près de quatre fois la quote-part du deuxième contributeur, et plus que la part de tous les autres États membres réunis. Nous avons également donné plus de 700 millions de dollars au Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), plus que tout autre pays contributeur.
Lorsque ces organisations internationales fournissent de la nourriture, des médicaments et d’autres aides dans le monde entier, c’est aussi dans une large mesure grâce à la générosité du peuple américain en partenariat avec d’autres pays donateurs, et nous en sommes fiers.
Notre pays reste le plus grand donateur d’aide humanitaire et dans le domaine de la santé à la fois pour le développement et le renforcement des capacités à long terme avec les partenaires, et dans le cadre des interventions d’urgence face aux crises récurrentes. Ces fonds, ainsi que l’assistance technique et d’autres programmes qu’il soutient, ont permis de sauver des vies, de protéger les personnes les plus vulnérables aux maladies, de construire des établissements de santé et de contribuer à la stabilité de communautés et de nations.
L’Amérique finance près de 40 % des programmes mondiaux d’assistance sanitaire, à hauteur de 140 milliards de dollars d’investissements sur les 20 dernières années, soit cinq fois plus que le deuxième bailleur de fonds. Depuis 2009, les contribuables américains ont généreusement financé plus de 100 milliards de dollars d’aide sanitaire et près de 70 milliards de dollars d’aide humanitaire dans le monde.
Le renforcement des systèmes de santé fait depuis longtemps partie des principales priorités des États-Unis au Mali. Les investissements à long terme dans les systèmes et capacité de santé maliens sont désormais utilisés par le gouvernement du Mali pour répondre à la crise du COVID-19. Parmi ces interventions, il y a un solide programme de santé de l’USAID qui couvre un large éventail de domaines techniques, y compris la survie maternelle et infantile, la nutrition, l’assainissement et l’hygiène, le paludisme, le VIH / SIDA et les menaces émergentes d’épidémies. L’année dernière, le budget de la santé de l’USAID était de 67,3 millions de dollars.
L’Institut National de la santé (NIH) ne dispose pas de fonds pour fournir une aide étrangère, mais il est en mesure de soutenir la recherche internationale de haute qualité directement et par le biais de partenariats. Au Mali, un partenariat de recherche biomédicale avec l’Université des sciences, techniques et technologies de Bamako (USTTB) ces vingt-cinq dernières années a contribué à faire des scientifiques maliens des leaders régionaux dans la recherche sur les maladies infectieuses. Dans le cadre de ce partenariat en cours, le NIH a fourni plus de 11 millions de dollars pour soutenir les activités de recherche du Centre international d’excellence en recherche du Mali (ICER Mali) en 2019. Le Centre universitaire de recherche clinique (UCRC) est une composante de l’ICER du Mali et il a été créé en tant qu’initiative conjointe entre l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) et les ministères de la Santé et des Affaires sociales du Mali et de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Les deux ministères soutiennent maintenant le Centre universitaire de recherche clinique (UCRC) pour effectuer des tests de COVID-19. Le Centre de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC) des États-Unis a formé 114 épidémiologistes maliens qui effectuent actuellement la recherche des contacts pour contenir la propagation du COVID-19. Le CDC a également aidé le Mali à établir son Centre national d’urgence sanitaire. Ensemble, ces agences américaines ont renforcé le programme de sécurité sanitaire mondiale et la plateforme Une Seule Santé au Mali (« One Health » en anglais), aidant le gouvernement du Mali à prévenir, détecter et répondre aux épidémies mortelles grâce à la surveillance des maladies animales et humaines, aux systèmes de gestion de la logistique des laboratoires et des médicaments, à la prévention et contrôle des infections et aux interventions d’urgence.
Les États-Unis aident déjà le Mali à répondre à ses besoins immédiats face au COVID-19. Les premiers kits de test pour le COVID-19 ont été fournis par les États-Unis au début de la crise. Les États-Unis ont fourni un soutien matériel et technique au Ministère de l’Administration Territoriale afin d’atténuer le risque de COVID-19 pendant les élections législatives.
Nous sommes en train d’acquérir l’équipement nécessaire pour renforcer la capacité du Numéro vert du Ministère de la Santé, qui permet aux Maliens d’appeler pour signaler des possibles cas de COVID-19 et de recevoir des tests à domicile et un suivi médical, un système qui facilite la cherche de contacts. En plus de notre réponse bilatérale, nous soutenons également les organisations internationales dans leur réponse au COVID-19 au Mali. Par exemple, le Département d’État vient d’annoncer une contribution volontaire de 1,275 million de dollars à l’appel du Haut-Commissariat des Nations pour les Réfugiés (HCR) pour le COVID-19 au Mali. En outre, le Bureau de l’USAID chargé de l’aide aux sinistrés étrangers vient d’approuver 2 millions de dollars pour les opérations d’urgence d’assainissement de l’eau et d’hygiène (WASH), de santé et de communication des risques et d’engagement communautaire (RCCE) pour prévenir et lutter contre les épidémies de COVID-19 au sein des populations particulièrement vulnérables, surtout les déplacés internes.
Dans les jours et semaines à venir, nous prévoyons d’annoncer de nouvelles allocations budgétaires substantielles pour aider le Mali dans la lutte mondiale contre le COVID-19.
Notre aide ne se limite pas à l’argent ni aux fournitures. Ce sont les experts que nous avons déployés dans le monde entier et ceux qui continuent aujourd’hui de présenter des tutoriels par téléconférence. Ce sont les médecins et les professionnels de la santé publique formés grâce à des fonds et à des établissements d’enseignement américains. Et ce sont les chaînes d’approvisionnement que nous maintenons ouvertes et opérationnelles pour les entreprises américaines qui produisent et distribuent des fournitures médicales essentielles de haute qualité dans le monde entier.
Bien sûr, ce n’est pas seulement notre gouvernement qui aide le monde. Les entreprises, les ONG et les organisations confessionnelles des États-Unis ont donné au moins 1,5 milliard de dollars pour lutter contre la pandémie à l’étranger. Les entreprises américaines mettent au point des innovations technologiques destinées au développement de vaccins, de traitements, de diagnostic et de ventilateurs. C’est l’exceptionnalisme américain dans ce qu’il a de meilleur.
Comme ils l’ont fait à maintes reprises, les États-Unis aident les autres lorsqu’ils en ont besoin. La pandémie de COVID-19 ne fait pas exception à cette règle. Nous continuerons d’aider les pays à mettre en place des systèmes de soins de santé résilients permettant de prévenir et de détecter les épidémies de maladies infectieuses ainsi que d’y réagir. Tout comme les États-Unis font du monde un lieu plus sain, plus pacifique et plus prospère depuis des générations, ils montreront la voie et vaincront notre ennemi pandémique commun pour que nous en ressortions tous plus forts.