La hiérarchie militaire a rencontré le bataillon Badenya 3, formé pour la mission des Nations unies au Mali, le dimanche 25 janvier 2015 au Camp Baangré de Kamboinsé, à la sortie-Nord de Ouagadougou. Le commandement a encouragé ses hommes et réaffirmé l’engagement du Burkina Faso pour la paix en Afrique.
Le Burkina Faso n’est pas en marge dans la dynamique de contribution aux efforts de la communauté internationale pour la préservation de la paix et de la sécurité internationale. 850 éléments dont 14 filles et 3 civils, c’est le nombre de personnes qui composent le bataillon Badenya 3.
Prêts pour rejoindre le Mali, ils ont bénéficié des conseils de leurs supérieurs, le dimanche 25 janvier 2015 à Ouagadougou.
En effet Badenya 3 va en relève à Badenya 2, présent au Mali dans le cadre du programme d’appui aux Nations unies pour le maintien de la paix dans le monde. Le déploiement est prévu en 7 vagues, les deux premières pourraient embarquer le lundi 26 janvier.
Le chef d’état-major général des armées, le général de brigade, Pingrenoma Zagré a rappelé aux éléments en attente de projection au Mali, que leur mission sera de contribuer à la protection des populations civiles, au maintien ou au rétablissement de l’ordre afin d’aboutir à une stabilité durable dans ce pays.
Le général a également attiré l’attention des soldats sur les comportements qui doivent les guider dans leur mission. Ce sont entre autre, le respect des mœurs du pays hôte, la prise en compte des cultures des frères d’armes, la maîtrise des règles de comportement édictées par le commandant du bataillon.
Les troupes ont par ailleurs bénéficié de la bénédiction du chef de l’aumônerie militaire, Gabriel Yaméogo. Il a cité le verset 1 du chapitre 7 du livre de Job (dans la bible) en ces termes : “Le sort de l’homme est celui d’un soldat.
Et ces jours ressemblent à celui d’un mercenaire”. Ceci pour exhorter les soldats de la paix à la mission qui est la leur. Pour Delphine Drabo, l’une des casques bleus, le “moral est haut” et qu’elle se sent prête pour la tâche.
Par Wanlé Gerard COULIBALY et Marina Théodorine BAYALA
Source: sidwaya.bf
