Les agents de la société Ozone ont tenu une rencontre le samedi 10 février à la bourse du travail. Occasion pour eux de non seulement réclamer une augmentation de salaire mais aussi dénoncer l’irresponsabilité et la traitrise du secrétaire général du syndicat. Le secrétaire à l’organisation du syndicat a, dans ses propos, décrié les mauvaises conditions de travail des agents de propriété avant de situer la responsabilité de Abdramane Sanogo, le secrétaire général. « Nous, agents de propreté, avons de maigre salaire. Nous avons besoin d’une augmentation », explique-t-il. Pour lui, le salaire est très insignifiant par rapport aux travaux effectués. A l’en croire, les agents de propreté ne perçoivent que 48000F Cfa.
Aussi, les plaignants demandent à être affectés dans leur commune d’habitation pour leur faciliter l’accès au lieu de travail. « Nous réclamons à ce que la société affecte chaque agent de propreté dans sa commune d’habitation », explique le secrétaire à l’organisation. Cela, estime-t-il, permettra aux agents de non seulement dépenser moins dans le déplacement mais aussi d’accéder facilement à leurs lieux de travail. « Nous leur avons demandé cette faveur depuis l’année dernière mais ils ne nous ont pas écouté. Ils envoient souvent des agents de la commune I en commune VI. Nous sommes contre ce système », a précisé le porte-parole des plaignants.
Pour ces agents de propreté, le secrétaire général de leur syndicat, Abdramane Sanogo, est le seul responsable de tous leurs maux. «L’existence du syndicat ne nous a rien servi. Abdramane n’a réclamé aucun de nos droits », déplorent-il. A les en croire, celui-ci refuse de réclamer les droits des agents. Pire, il serait à la solde du DG et filerait à ce dernier des informations sur tout agent qui tente d’entreprendre des actions.
Selon le porte parole, les agents souffrent plus que tous les travailleurs de la société et sont souvent victimes d’injustice des superviseurs. « Les superviseurs mettent absent devant le nom de tout agent avec qui ils ont un problème. Ces absences feront objet de retenu sur le salaire », a-t-il laissé entendre. Pis, les agents ne bénéficient pas leurs allocations et il y a de cela plusieurs mois, poursuit-il.
Pour finir, le secrétaire à l’organisation affirmé que « les agents ne suivront plus le secrétaire général. Ils entameront des actions de réclamations pour l’augmentation de leur salaire dès le début du mois de mars », conclut-il.
Boureima Guindo
Le Pays