Le Premier ministre, Dr Boubou Cissé a présidé, mardi à Bamako, la cérémonie d’ouverture des travaux de la 1ère session du Mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires, a constaté l’AMAP.
Dr Boubou Cissé a déclaré que la mise en place du Mécanisme a contribué au renforcement des capacités des Etats membres de la CEDEAO en matière de prévention et de gestion des crises liées à la sécurité humaine.
« Dans le contexte de menaces et de vulnérabilités globales qui fragilisent la sécurité humaine et celle des Etats, le Mécanisme d’Alerte Précoce est appelé à jouer, dans la durée et dans l’anticipation, un rôle de premier plan pour la paix et la stabilité » a-t-il conclu.
La vice-présidente de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Mme Finda Koroma a saisi l’occasion pour rappeler que le Mécanisme National d’Alerte précoce et réponse aux risques sécuritaires dans les États membres tient sa légitimité du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO de juillet 2014, au cours duquel, ils ont adopté le Cadre de la mise en œuvre des Mécanismes.
Le Mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires a été mis dans cinq États membres à savoir le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Liberia et le Mali.
Le Mali a été le premier à inaugurer son Centre national le 14 octobre 2017, sous la co- présidence de Faure Esossima Eyadema, Président du Togo, Président en Exercice de la CEDEAO et de Ibrahim Boubacar Keïta, Président de la République du Mali, Président du G5 Sahel à l’époque
KM
(AMAP)