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Oumar Mariko parle de son arrestation par la S.E : «Quand l’Etat devient voyou» Circonstances d’une arrestation préméditée

mariko oumarLe lundi 11 février 2013, je me suis rendu aux environs de 10h au Consulat du Danemark, pour y remplir les formalités d’obtention d’un visa en vue d’un séjour en Suède. Lorsque je suis sorti dudit Consulat aux environs de midi, deux individus louches m’apostrophèrent. Ils me demandèrent de les suivre à la Direction Générale de la Sécurité d’Etat, afin de rencontrer le colonel Sidi Alassane Touré (le Directeur Général). Je leur ai demandé s’ils étaient porteurs d’une convocation, ils m’ont répondu oui, mais ils ont ajouté qu’ils n’ont pas reçu l’autorisation de me la remettre. Ils me montrèrent juste un bout de papier plié sur lequel on pouvait apercevoir seulement mon nom, mon prénom et la mention «dès réception». J’insistai pour qu’ils me la remettent, ils m’opposèrent un «non» poli, mais catégorique. Je leur ai alors dit que si je recevais la convocation ou un coup de fil direct du Directeur Général, je viendrais. Alors, on s’est quitté et je suis allé à mon ONG. 3h après mon arrivée dans mon ONG, un de mes agents dénommé Hamidou Guindo entra précipitamment dans mon bureau qu’il ferma derrière lui et m’informa de la présence devant le bâtiment de deux 4×4 à bord desquelles une dizaine d’agents armés visiblement excités et qui tenaient en respect les différents agents de mon ONG. Chacun de mes agents (secrétaire, gardien, comptable) eut une arme braquée sur sa poitrine. Deux agents se dirigèrent vers mon bureau qu’ils fracassèrent à coup de bottes. Ils me demandèrent de les suivre à la SE. Ils me bousculèrent dans leur voiture. Une fois, à l’intérieur, ils m’enfilèrent les menottes et une cagoule. Ils arrêtèrent également mon agent Hamidou Guindo arguant que ce dernier m’aurait caché. Puis ils démarrèrent en trombe, tenant les témoins de la scène en respect. Chemin faisant, ils débarquèrent Hamidou Guindo.

 Conditions de détention
Arrivé, menotté et cagoulé dans les locaux de la Sécurité d’Etat, les sbires de la SE me conduisent dans une pièce qu’ils débarrassèrent de matelas et m’y enferma toujours menotté avec l’instruction de ne pas m’enlever la cagoule, chose que je n’ai pas accepté. J’ai dormi dans cette situation en compagnie des moustiques, dans une chaleur torride, dans un local insalubre avec une odeur nauséabonde d’ammoniac d’urine. Le lendemain aux environs de midi mes geôliers m’enlevèrent les menottes et dans l’après-midi vers 15h, ils m’enfilèrent à nouveau la cagoule et m’amenèrent en voiture, dans un bureau sur une distance d’environ 30m. Arrivé là, un certain Commandant Cheick Oumar N’Diaye me signifia que la maltraitance à mon endroit était due au fait que les deux agents, venus me voir le matin leur avaient rapporté que j’avais refusé de prendre la convocation et que je le leur avais jeté avec dédain et mépris. Je récusais ces propos, que j’ai trouvés mensongers et même calomnieux. J’expliquai le déroulement de la scène du matin et le commandant Cheick Oumar N’Diaye de dire que dans ces conditions-là, il n’y avait pas de refus  d’obtempérer de ma part et qu’il considérait l’incident comme clos. Mais quant à moi j’ai précisé que je ne tolérerai jamais ces propos mensongers, diffamatoires et calomnieux à mon endroit. Ce faisant, le commandant me demanda si je savais le motif de mon arrestation (évidemment que je n’en savais rien). Il insista pour savoir s’ils (les agents) ne me l’avaient pas signifié. Ce à quoi j’ai répondu «non». Il fut étonné et me demanda de  patienter pendant quelques minutes. Pendant tout cet interrogatoire, je  portais la cagoule. Il revint au bout de 10mn et ordonna de me m’enlever la cagoule.
Les raisons officielles d’une arrestation programmée
L’interrogatoire a commencé par la question de savoir si j’étais toujours  député, je leur ai répondu que j’étais député de la mandature 2007/2008. Puis ils me demandèrent si je touchais toujours mes indemnités et si je détenais la voiture de l’Assemblée Nationale. Je leur ai répondu que depuis le mois de septembre, dernier mois de la législature, je n’ai rien touché et que j’ai remis la voiture à l’Armée Malienne. J’ai aussi suggéré que le budget de l’Assemblée Nationale devait être versé au compte de l’Armée Malienne. Il me signifia que mon interpellation musclée est relative au fait qu’’ils ont des indices concordants de mon implication dans l’action des «Bérets Rouges». J’éclatais alors de rire à telle enseigne qu’il prit un air très sérieux en déclarant qu’il s’agit d’une activité à l’allure criminelle. Je n’ai eu aucun mal à démonter la fausseté de ces affirmations, leur caractère tendancieux et diffamatoire. En presque 30mn, l’interrogatoire était terminé. Il faut préciser soit dit en passant qu’une communication téléphonique entre le cousin de mon agent Guindo, l’Adjudant Yalkoye et moi a servi de construction pour eux pour aboutir à un lien de soutien de ma part aux «Bérets Rouges». Ce que j’ai démenti avec aisance.
Les discussions hors des motifs de l’arrestation
Suite à cet interrogatoire, j’ai pu avoir la confirmation que tous mes appels téléphoniques étaient sur écoute. Après cet interrogatoire, le Commandant N’Diaye et son Assistant m’entraînèrent selon eux dans un échange d’idées hors interpellation. Les discussions et les échanges que nous eûmes ont porté sur la pertinence de l’intervention française au Mali et sur la sortie de crise, ils ont également tenu à me signifier que contrairement à ce que je dis dans la presse, la Sécurité d’Etat a donné la bonne information à l’Armée sur l’attaque de Konna. Et ce fut des discussions pêle-mêle. Je dois préciser qu’il n’a jamais été question nulle part durant cet interrogatoire d’une quelconque connexion de ma part avec les terroristes encore moins de mon implication dans l’attaque de Konna, comme cela a été écrit dans les journaux (l’indicateur du renouveau, l’indépendant, la nouvelle patrie) qui citaient la Sécurité d’Etat comme source de leurs abominables informations. Vers les 22h, je fus reçu par le Contrôleur Général Soumeyla M. Touré qui me signifia sa décision de me libérer à charge pour moi de me présenter à nouveau à la SE le lendemain à 09h. Je lui ai rétorqué que je ne pourrai pas être dans ses locaux à 09h, mais un peu plus tard aux environs de 11h pour des raisons de santé. Sur son insistance je lui ai proposé de dormir dans ses locaux et dans les mêmes conditions que la veille. Sur ce fait, il me demanda de lui accorder quelques instants et de l’attendre en dehors de son bureau. Peu de temps après il me fit et me dit de faire des efforts pour être à son bureau le lendemain matin à 09h. Je rentrais chez moi sur ces entrefaites. Le lendemain matin, j’arrivais à la SE aux environs de 10h1/4. Les agents de la SE m’ont fait poiroter jusqu’à 15h, l’heure à laquelle ils me posèrent les mêmes questions que la veille. En plus de ces questions, ils demandèrent, la nature de mes relations avec le Ministre Yéhia Ag Mohamed Ali qu’ils qualifièrent de bailleur de mes activités exactement comme cela avait été écrit, il y a quelques mois dans  les journaux proches de la Sécurité d’Etat sous la plume de Hamadoun Bah, neveu du Pr Aly Nouhoum Diallo, son parrain politique. Je leur ai dit que Yéhia est un ami, pas un bailleur. Cependant, ni la question, ni la réponse pourtant écrites n’ont figuré dans le PV signé à la fin de l’audition. C’est aux environs de 17h que les sbires de la SE me signifièrent de rentrer après avoir signé la toute première déposition.
Remarques
Les deux agents se sont présentés à moi sans accepter de me remettre la convocation, or, ils ont affirmé à leur chef que j’ai refusé d’obtempérer et que j’ai refusé la convocation avec mépris. Ceci s’est avéré faux à la confrontation. Lorsque j’ai dit à Soumeyla M. Touré que je ne pourrais pas venir le lendemain à 9h mais plutôt entre 10 et 11h, ceci fut colporté par ce dernier  comme un refus catégorique de ma part de revenir le lendemain. En fait de quoi s’agit-il ? Le vendredi 8 janvier 2012, des agents de la SE avaient été invités à aller me faire arrêter. Ces derniers auraient conseillé que l’on me convoque. A tous, il a été colporté que j’ai refusé d’obtempérer d’où le courroux de ces jeunes contre ma personne. Je fais suivre une partie très importante de la déclaration des Bérets Rouges assez révélatrice de l’implication des Dioncounda, Tapo, et autres dans ce coup d’Etat qui a entraîné des morts inutiles, des dégâts matériels au Mali, une déchirure plus profonde encore dans l’Armée avec de grosses rancœurs. Le temps édifiera !
COMMENTAIRE
Avant mon enlèvement/séquestration une certaine presse au service des milieux politiques mafieux et ripoux, elle-même pourrie, avait annoncé mon arrestation. Le journal Jeune Afrique contrôlé ici au Mali, par les Tiebilé Dramé, Alpha Oumar Konaré et ATT est allé plus loin en annonçant mon assignation devant la CPI. Lorsque cette arrestation illégale, déloyale et injuste est intervenue, des hommes politiques du Front pour la Restauration de la Démocratie, jubilaient dans leur salon feutré, dans les bars et certains hôtels sur cette arrestation. D’autres alignent certaines contre-vérités sur le coup d’Etat du 22 mars 2012 et sur notre voyage à Niafunké. En effet, notre voyage a eu lieu au moment où beaucoup de nos compatriotes ne croyaient plus en rien. A notre arrivée à Niafunké, les mêmes qui tentent de donner une connotation négative à ce voyage, avaient dit que c’était un montage nous obligeant à publier les photos et les vidéo sur le net. Ils s’en saisirent pour crier au scandale, à la complicité, la preuve trouvée !!! Les mêmes, qui, langue pendue, doigts crochus à leur plume disaient et écrivaient que j’avais traité la population entière de Gao d’apatrides, de collabos, la ferme aujourd’hui, hermétique. Chacun selon le degré de perte de son paradis construit à la sueur, aux larmes, au sang et à la douleur de notre peuple s’adonna à qui mieux pour simplement mentir et noircir notre image. Peine perdue ! Hamadoun Bah, le neveu du professeur Aly Nouhoum Diallo, président du Mouvement Pro ADEMA FDR dénommé les Boucliers de la Démocratie, a cité la Sécurité d’Etat comme étant la source de son information, dans un texte publié dans le journal l’Indépendant. Aucun démenti n’est venu de cette structure policière, essentiellement répressive, sous contrôle de M. Dioncounda Traoré. Au même moment son tonton le Pr. Aly Nouhoum Diallo multiplie les mensonges lors de conférences publiques au risque de se faire humilier parfois ; s’il avait encore la faculté d’avoir honte ! Tandis que des militants du FDR multipliaient, sous forme de tract l’article de Hamadoun Bah, qu’ils diffusaient pour donner du crédit à leur montage grotesque et cynique. Soumeïlou Boubèye Maïga, le DG fantôme mais réel de la SE, affûtait ses armes à travers son poulain Sidy Alassane Touré, le Directeur nominal, homme de paille de M. Dioncounda Traoré. Tous ces hommes ont leurs frères, ou autres parents au MUJAO. Pourquoi le cacher et traquer les autres ? Sidy Alassane Touré cherchait au plan international à redorer le blason du MUJAO qu’il voulait voir hors de la liste des mouvements terroristes. En réalité, la Sécurité d’Etat est le nid du FDR. Elle est entièrement à la solde de M. Dioncounda Traoré pseudo-président intérimaire et de Soumeylou Boubeye Maiga. Cette Sécurité d’Etat a créé et équipé des journaux. Elle entretient d’autres directeurs de publication au frais de l’Etat malien. Ces journaux sont le véhicule des fausses informations des montages politiciens conçus parfois par les autorités de la Sécurité d’Etat. Ils sont également le véhicule des prises de position rétrogrades de ces hommes politiques qui n’osent s’exprimer publiquement et s’assumer. Ce sont les méthodes de Soumeylou Boubeye Maiga et de ses amis «démocrates sincères et patriotes convaincus» du FDR/ADEMA /URD. A la «belle époque» de l’ADEMA au pouvoir avec Alpha Oumar Konaré, Soumeylou B Maïga avait placé d’anciens militants et responsables de l’AEEM qu’il entretenait, dans les 2/3 des journaux de la place pour véhiculer leur vue, intoxiquer à coup de mensonges, de calomnies et de montages. Certains finirent par créer leur propre organe sans rompre leur cordon ombilical. Cette pratique continue à ce jour. Pour accomplir leurs sales besognes, la Sécurité d’Etat utilise le central d’écoute de Souleymanebougou installé par la France pour un coup de plus d’un million d’euros. Avec ce joyau, elle place sur écoute, sous le contrôle du Contrôleur Général Soumeyla M. Touré, le téléphone des femmes et hommes politiques jugés dangereux ou indésirables. De là, ils manipulent les écoutes ! La Sécurité d’Etat utilise ce joyau en dehors de toute règlementation. Pis, ces bonnes gens pensent que leur statut leur donne le droit de violer systématiquement et impunément les droits de tous les citoyens. Ils le font pour le bonheur du pseudo Président intérimaire. En effet, Soumaila M Touré, le SEGAL, avait été chassé de la SE par le Colonel Mamy Coulibaly pour incompétence, ce même Soumeyla Touré a été humilié au Consulat de France lorsqu’il était à la recherche d’un visa douteux. Il a été réintroduit à la SE par son cousin Soumeylou Boubeye Maiga pour les besoins de la cause. Il joue le rôle de Super Chef, cumulant son poste de SEGAL à celui du directeur adjoint de la SE. L’analyste politique de la SE n’est rien d’autre que le neveu de Dioncounda Traoré (…). Ces hommes de la SE : Sidi A Touré, Soumaila M Touré, Bouba Maiga sont en lien avec le FDR et un lobby songhay, regroupé au sein du COREN et du COLLEN. Ces mêmes hommes font partie des destructeurs de la République et des animateurs de la rébellion à travers le MUJAO. Tous ces hommes du FDR voyaient en mon arrestation la consécration de leur rêve à savoir briser l’image d’un homme politique qui les empêche de festoyer sur la misère de notre peuple. Tous leurs discours s’articulaient autour de : Oumar Mariko Putschiste ! Oumar Mariko antenne des terroristes du Nord, terroristes du Sud ! Oumar Mariko acteur de l’attaque de Kona et instigateur d’un coup d’Etat avorté le 10 Janvier ! Oumar Mariko déstabilisateur du pays ! Oumar Mariko profiteur financier des terroristes ! A mon arrestation, la SE, pourtant citée comme source, n’a fait référence  à aucune de ces allégations lors des interrogatoires. S’est-elle rendu compte de la gravité du mensonge et de la légèreté des arguments qu’elle a aidé à construire dans la presse ? Elle n’a posé aucune question relative à un quelconque lien entre terroristes et ma personne ou encore sur l’attaque de Konna, encore moins sur le prétendu coup d’Etat du 10 janvier 2013. Cette SE sait pertinemment tout ce qui s’est passé lors de ma rencontre avec des représentants d’Ansardine pour avoir reçu des mains du Colonel Youssouf Traoré tous nos rapports, réflexions et propositions. Bouba Maiga sait également tout sur ces missions. Faut-il rappeler que lors de notre voyage de septembre 2012 sur Niafunké, un agent de la SE faisait partie de la délégation ? C’est à l’aéroport que ce dernier est venu renoncer à son départ, son chef s’étant ravisé ; pour quelle raison ? Mystère !! Elle a aussi reçu Yéhia Ag Mohamed Aly qui leur a parlé sans aucune ambiguïté et d’accepter de travailler avec elle pour un Mali réconcilié, de justice sociale qui ne ferait pas l’économie de la vérité. Sidi Alassane Touré, Soumaïla M. Touré ont pris le contrepied de notre mission pour arriver à leur fin. Leur fin ? L’occupation actuelle du Mali par les troupes étrangères, le maintien du Pr Dioncounda Traoré à la tête de l’Etat, la création de la confusion tendant à assimiler les mouvements progressistes à ceux des terroristes, des narcotrafiquants sans y croire vraiment ! Ils ont donc induit volontairement, une partie de l’opinion internationale dans de graves erreurs d’appréciation pour porter leurs amis politiques du FDR. La Sécurité d’Etat alors, n’ignore rien de tout ce que nous faisions raison pour laquelle, elle a favorisé les rumeurs à travers certains journaux et ses canaux habituels d’intox et de diversion que de dire la vérité. Elle a favorisé les rumeurs pour arriver à couvrir les vrais auteurs du coup d’Etat du 30 avril 2012 que sont les Dioncounda, Alpha Oumar Konaré, Kassoum Tapo qui ont utilisé les Bérets Rouges. La SE détient toutes les preuves de ces implications dans cette aventure périlleuse pour le Mali. Elle sait que les membres d’Ansar Dine que nous avons rencontrés à Niafunké, devenus plus tard Mouvement Islamique de l’Azawad (MIA) n’ont pas participé à l’attaque de Konna. Elle connaît les vrais auteurs de cette attaque et les manœuvres politiques qui en sont à la base. Elle sait également que c’est grâce à nos missions à Niafunké que le Commandant du Camp de Tessalit et ses compagnons d’armes qui étaient détenus dans les prisons du MNLA, ont été libérés ! Pourquoi la SE fait l’impasse sur la tragicomédie de reprise de Douentza par le mouvement d’autodéfense dénommé Ganda Iso ? En effet, après avoir vilipendé l’Armée Malienne qu’ils traitaient d’incapable, d’incompétente, voire même d’inexistante les membres et responsables du FDR/ADEMA/URD, ont fini par croire à leurs propres mensonges et calomnies. Ainsi, un certain Ibrahim Dicko dit Claude responsable ADEMA neveu du même Pr Aly Nouhoum Diallo et Abdoulaye Maiga organisent la prétendue reprise de Douentza par les mouvements civils «plus courageux» plus «patriotes» que les militaires «peureux» « lâches» putschistes couchés à Bamako, à Kati selon eux. Alors, ils arment le Ganda Iso et des éléments d’autres mouvements qu’ils ont réussi à débaucher. Ces jeunes armés rentrent à Douentza en «libérateurs». L’ADEMA, l’URD, Tiebilen Dramé, Dioncounda en sourdine, le Pr Aly Nouhoum Diallo, Soumaila Cissé, Me Kassoum Tapo jubilent, déambulent et vomissent sur le Capitaine Sanogo et ses hommes. Les internautes à leur dévotion prennent le relais. Après quelques jours de «libération», Ibrahim Dicko rentre à Gao et le MUJAO débarque à Douentza. Les combattants du Ganda Iso remettent leurs armes au MUJAO sur la base d’un marché nébuleux ! Tout ce beau monde se tint coi. Motus bouche cousue. Leur presse nationale, RFI, France 24 tournent la page. L’image négative de l’armée se trouve renforcée dans les esprits des gens crédules ; ces gens sont des partisans acharnés en matière de presse de la théorie de «on ne s’abreuve pas deux fois dans un même courant d’eau». Alors où se trouvait Dame SE du colonel Sidy Alassane Touré soucieux de l’image positive de l’Armée ? L’arrestation actuelle de Boucary Daou, véritable bouc-émissaire de Tiebilen et de Dioncounda ne fait pas de la SE actuelle une structure objective au service de la patrie. Elle est spécialisée dans l’amalgame et la confusion quand elle veut blanchir ses commanditaires, elle viole allègrement la conscience des citoyens pour du vernis. Interpeller le vrai auteur pour quelques heures et maintenir le bouc-émissaire en prison et s’acharner contre des innocents. Voilà son fort ! Décidément la marque Soumeylou Boubèye Maiga a pris ! Alors pour qui roule la Sécurité d’Etat ? Elle roule pour les putschistes que sont Dioncounda Traoré, Soumeylou Boubèye Maiga, son lobby songhay, une frange importante du FDR et de certains soi-disant centristes. La Sécurité d’Etat de Dioncounda Traoré, de Soumeylou Boubeye Maiga, de Bouba Maiga, de Soumaila M Touré et de Sidy Alassane Touré, contribue à détériorer davantage la situation politique au Mali. Elle l’apprendra sans doute à ses dépens et le Mali vivra.
Dr. Oumar MARIKO, Secrétaire Général du Parti SADI

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