Grâce à une contribution de la Direction générale pour la Protection civile et des Opérations d’aide humanitaire de l’Union Européenne (ECHO) et du Département du Développement International du Royaume-Uni (DFID), près de 70.000 personnes vulnérables ont été soutenues au Mali.
Selon un communiqué, au Mali, l’hospitalisation des enfants entraine des frais annexes pour les accompagnants, en particulier pour se nourrir. » Ces frais peuvent être rédhibitoires pour une famille pauvre poussant des parents à interrompre la prise en charge avant son terme parce qu’ils n’ont pas les moyens financiers suffisants pour accompagner leur enfant« , précise la note.
Il est à signaler que, de 2018 à ces jours, ECHO et DFID ont financé l’appui aux accompagnants par le PAM, à hauteur de 1,4 million d’euros, offrant ainsi une contribution indispensable à la poursuite de cette activité.
A l’annonce du communiqué, la représentante du PAM au Mali, Silvia Caruso a tenu à remercier et à saluer l’engagement constant des deux entités (ECHO et DFID) aux côtés du Mali et du PAM.
Ce partenariat, selon elle, permet aux parents ne disposant pas de moyens économiques suffisants de consacrer leurs ressources et leur temps aux enfants malades hospitalisés à cause de la malnutrition aigüe sévère.
L’appui aux accompagnants s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la malnutrition aiguë au Mali, en fournissant des bons d’achats qui peuvent être échangés pour trois repas chauds par jour. Il faut retenir que, dans une enquête menée par le PAM, en 2018, 40 % des accompagnants ont indiqué qu’ils n’auraient pas été en mesure de rester auprès de leur enfant sans l’appui de ce programme.
Au-delà de leur assistance aux accompagnants, ECHO et DFID restent des partenaires clés pour la réponse d’urgence aux populations en insécurité alimentaire, y compris aux personnes déplacées internes.
Ramata TEMBELY
Source: l’Indépendant