Les forces des Nations Unies au Mali et des civils subissent des attaques de la part des groupes terroristes dans le nord du Mali. En vue de mettre fin à cette situation, la force Barkhane a effectué du 28 au 7 novembre dernier une opération de grande envergure dans la vallée de l’Amettetai et le massif du Tigharghar. Dénommée Tudelle, cette opération a permis de neutraliser 24 terroristes, la capture de deux autres et la saisie d’importantes armes et munitions ainsi que des matériels destinés à fabriquer des bombes artisanales.
Dans le nord du Mali, la force Barkhane vient d’achever l’opération lancée le 28 octobre dans la vallée de l’Amettetai et le massif du Tigharghar. Dénommée Tudelle, cette opération majeure a engagé environ 400 militaires et une centaine de véhicules. Elle a mobilisé des moyens aériens et de renseignement. Elle a principalement consisté en des actions de contrôle de zone dans la durée et des fouilles de caches potentielles, selon le communiqué de presse de l’opération Barkhane basée à N’Djamena.
Au cours de cette opération, les forces françaises ont eu des accrochages avec des terroristes. Au cours de ces accrochages, 24 terroristes ont été tués et deux autres ont été fait prisonniers. A cette occasion, plusieurs véhicules adverses ont été détruits et d’importantes quantités d’armement ont été saisies, ainsi que du matériel destiné à fabriquer des bombes pour mener des attentats (IED et vestes suicide bomber). Tudelle a permis d’affaiblir les réseaux terroristes opérant dans le nord du Mali et desserrer l’étreinte qu’ils exercent sur la population de cette région, rapporte le communiqué. Rappelons c’est lors de cette opération que, le 29 octobre, l’adjudant Thomas DUPUY est mort au combat.
L’opération Barkhane a été créée en août dernier avec un effectif de 3.000 hommes pour prendre le relais de l’opération Serval menée au Mali afin d’arrêter l’expansion des groupes jihadistes. Barkhane s’emploie désormais à étendre son emprise vers le nord du Niger et du Tchad pour être plus près de la Libye. Un endroit considéré par les services de renseignement comme un « sanctuaire » des groupes terroristes qui opèrent dans la bande sahélo-saharienne.
Moussa SIDIBE