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On a détruit la presse privée avec les aides destinées à celle-ci pour renforcer leur propre presse

Cela s’explique par la faiblesse de l’Etat. Dans les Etats faillis, le système de gouvernance est l’incapacité d’assurer les fonctions régaliennes minimales à commencer par la sécurité des personnes et des biens. Lorsqu’on a une presse forte et une société civile forte, le pays et ses dirigeants sont obligés d’être intègres. Certains patrons de presse ayant dirigé une faitière ou promoteur d’une faitière ont plus de moyens financiers et immobiliers aujourd’hui plus que la Maison de la presse. D’où tirent-ils leur manne financière ? D’autres sont propriétaires immobiliers, d’établissements scolaires, actionnaires dans des entreprises étatiques. Lorsqu’on demande au gouvernement de tirer au clair les aides à la presse de 2019 à 2022, il trainerait les pieds.

Une commission avait été mise en place par le gouvernement, mais hélas ! La misère, la première maladie au Mali: Cinq (5) colonels ont perpétré un «coup d’Etat» le 18 août 2020 et depuis notre pays désespérément son cheminHormis une sécurité précaire à l’intérieur du pays et la reprise de Kidal des mains des groupes armés, aucune autre lisibilité ne semble se dessiner à l’horizon. Une guerre de leadership serait perceptible au sommet de l’État et dans sa gestion. Chacun des cinq (5) colonels détiendrait une portion du pouvoir. Ce qui aurait du coup anéanti le processus de refondation. Quand une opération (lutte contre les malversations financières) est déclenchée subitement elle s’arrête, ou bien c’est un abandon total. C’est le cas des présumés coupables qui ont pris la poudre d’escampette. D’autres personnalités impliquées dans les détournements de fonds publics ont pu fuir grâce à des complicités digne d’un film western. La vie politique du Mali est ponctuée de grands scandales financiers sur lesquels la lumière est rarement faite. Chaque fois qu’on remonte les filières, la suite est connue : soit on fait fuir l’intéressé ou un simulacre de justice est rendue sur fond de paiement de caution. Or la caution est une prime à l’impunité. Le chiffre cinq (5) colonels en matière de gestion d’un pays n’augure rien de bon: des querelles de leadership. On a encore en mémoire le cas du Comité militaire de libération nationale (CMLN) quatorze officiers (14) qui ont perpétré le putsch du 19 novembre 1968. Ils se sont détruits pendant ce temps le peuple croupissait dans la misère, c’est le même scénario qui se passerait aujourd’hui. Suspension des activités des partis politiques: sans partis politiques il n’y a pas démocratie, dit-onÀ la date du 10 juillet 2002, il existait selon les archives du ministère de l’Administration territoriale et des Collectivités locale (MATCL) 96 partis politiques déclarés. Les premiers partis politiques enregistrés sont successivement: le Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès (RDP) récépissé no 268 /MATS-DNAT du 19 avril 1991. Parti démocratique pour la justice (PDJ), récépissé no 269/MATS-DNAT du 19 avril 1991. Parti pour la démocratie et le progrès (PDP), récépissé no 293/ MATS-DNAT du 25 avril 1991. Union Soudanaise -Rassemblement démocratique africain (US-RDA), récépissé no 313/MATS-DNAT du 27 avril 1991. Parti pour l’unité et le progrès au Mali (PUPM) S/N du 27 avril 1991. Union des forces démocratiques (UFD), récépissé no 323 /MATS-DNAT du 30 avril 1991. Parti malien pour le développement et le renouveau (PMDR), récépissé no 333/ MATS-DNAT du 05 mai 1991. Parti écologiste pour l’intégration (PEI), récépissé no 377/MATS-DNAT du 13 mai 1991. Union des forces démocratiques pour le progrès (UFDP), récépissé no 390/MATS-DNAT du 16 mai 1991. Parti du renouveau démocratique et du travail (PRDT), récépissé no 398 / MATS-DNAT du 18 mai 1991. Parti libéral malien (PLM), récépissé no 414 /MATS-DNAT du 22 mai 1991. Parti progressiste soudanais (PSP), récépissé no 406. MATS-DNAT du 18 mai 1991. Parti malien pour le progrès social (PMPS), récépissé no 399 /MATS-DNAT du 18 mai 1991. Congrès national d’initiative démocratique (CNID), récépissé no 513/MATS –DNAT du 6 juin 1991. Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA-PASJ, récépissé no 516/MATS-DNAT du 6 juin 1991. PARENA récépissé no 593/MATS-DNAT du 13 octobre 1993. CDS, récépissé no 071/MATS –DNAT du 26 janvier 1996. Mouvement des citoyens-cercle des républicains (MC-CDR), récépissé no 614/MATS-DNAT du 15 aout 1996. UMADD (Union malienne pour la démocratie et le développement) S /N du 24 avril 1991. RDT (Rassemblement pour la démocratie et du travail, récépissé no 523 /MATS –DNAT du 6 juin 1991. PUDP (Parti pour l’unité, la démocratie et le progrès, récépissé no 815 /MATS-DNAT du 3 aout 1991. UDD (Union pour la démocratie et le développement, récépissé no 295 MATS-DNAT du 25 avril 1991.

Source: L’Inter de Bamako

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