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OM : Pape Diouf se paye Labrune sur le dossier Bielsa

Président de l’Olympique de Marseille de 2005 à 2009, Pape Diouf est revenu sur le départ surprise de Marcelo Bielsa après seulement une journée championnat. L’occasion pour l’ancien dirigeant de régler une fois de plus ses comptes avec la direction actuelle, Vincent Labrune en tête.
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Pape Diouf ne pouvait pas manquer pareille occasion. Ancien président de l’Olympique de Marseille avant le décès de l’actionnaire Robert Louis-Dreyfus, c’est tout naturellement qu’il s’est prononcé sur le début de saison chaotique que connaît le club phocéen avec la démission de Marcelo Bielsa à l’issue de la 1ère journée de Ligue 1. Si l’ancien agent de joueurs estime que les différentes parties ont leur torts dans l’affaire, il n’en est pas moins incisif à l’encontre de la direction phocéenne et plus particulièrement de Vincent Labrune.

Alors que les deux hommes s’invectivent régulièrement par médias interposés, Diouf s’est montré sans concession au sujet de l’actuel président.”Tous les commentateurs se mettent à dire, à l’unanimité, que cela ne peut se passer qu’à Marseille alors que ce ne sont pas les Marseillais qui ont demandé à ce que les choses se passent de cette manière-là ! Comment le club peut-il s’en relever ? Cela relève d’abord de la responsabilité de la propriétaire (Margarita Louis-Dreyfus), moins du président qui, de toute façon, a montré ses limites“, a-t-il confié dans un entretien avec La Provence.

L’OM, un club “pas loin du gouffre

Ce n’est pas parce que demain l’OM va gagner un, deux ou trois matches qu’il faudra oublier ce qui vient de se passer et penser que tout est reparti“, a-t-il poursuivi. “Non, il y a aujourd’hui un problème de gouvernance. Ça se voit. C’est la première fois depuis belle lurette que l’Olympique de Marseille perd de manière mécanique quasiment tous ses joueurs sans encaisser un seul centime.” Un reproche fait alors que durant l’intersaison l’OM a vu partir André Ayew (Swansea) et André-Pierre Gignac (Tigres), en fin de contrat, sans empocher le moindre euro.

Et lorsqu’il est demandé à l’ancien dirigeant ce qu’il pourrait conseiller à son successeur compte tenu du contexte actuel, le tacle se fait plus appuyé : “Franchement, je n’ai rien à lui dire. Il était très bon conseiller quand il était tapi dans l’ombre et qu’il faisait des reproches à ceux qui, à l’époque, dirigeaient le club… Si Bielsa a démissionné en disant qu’il ne peut pas travailler avec des gens qui ne respectent pas la parole donnée, parce que c’est bien ce que l’on comprend, je crois que c’est à lui de tirer les conséquences de sa politique qui a mené le club là où on sait, pas loin du gouffre.” L’intéressé appréciera.

 

Source: afrik

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