La salle de conférence du Comité olympique et sportif du Mali (Cnosm) a servi de cadre, le jeudi 22 février, à un atelier de formation des journalistes sur l’olympisme. C’était sous la direction du président du Cnosm, Habib Sissoko.
Animé par l’expert sénégalais Diamil Faye, ce séminaire vise à renforcer la capacité des hommes de média sur le mouvement olympique. Celui-ci a, dans son propos liminaires, salué le dynamisme et le travail du Comité olympique et sportif du Mali. L’expert sénégalais a axé sa communication sur le mouvement olympique et sa structuration d’un côté et de l’autre sur l’agenda 2020.
Sur le premier point l’Expert sénégalais indiquera que, le Cio compte 115 membres avec à sa tête un président élu pour un mandat, renouvelable une fois. Un premier de huit ans et le second de quatre ans. De l’avis de Faye, l’Afrique reçoit 24% des bourses du Cio. « Ce sont les Comités olympiques nationaux qui formulent les demandent de bourse à la solidarité olympique. Celle-ci envoie le dossier au niveau de la Confédération de la discipline concernée. La bourse est attribué en fonction de la performance de l’athlète », précise-t-il. Le continent n’a glané que 6% de médailles olympique. L’Agenda olympique 2020, explique Diamil Faye, est la feuille de route stratégique pour l’avenir du Mouvement olympique. « Les 40 recommandations qu’il renferme sont autant de pièces individuelles d’un puzzle, mais ensemble, toutes ces pièces ne font qu’une et prouvent que le CIO est attaché à la sauvegarde du caractère unique des Jeux et au renforcement du sport dans la société », a expliqué le facilitateur.
Le président du Comité national Olympique du Mali, Habib Sissoko a pour sa part remercié Djamil Faye pour son éclairage. Selon lui, le Cio subventionne les Cnosm et n’a pas de projet de développement comme la Fifa. « On a rien à cacher. Je ne perçois pas un franc. Je passe plus de temps au comité qu’ailleurs », précise Habib Sissoko.
Pour rappel, plus d’une trentaine de journalistes ont participé à cette formation.
Abdrahamane Sissoko
Source: Le Pays