Au moment où les maliens cherchent à déplorer leurs morts et interpeller les pouvoirs publics pour qu’ils prennent des mesures fortes, les massacres d’Ogossagou servent d’un sinistre spectacle à travers des médias internationaux sous la diligence et la protection des forces françaises. Aujourd’hui, 1er Avril 2019, révèlent nos sources, c’est un véritable déferlement de missions qui se sont concentrées à Agossagou.
La présence de plusieurs équipes de journalistes occidentaux, comme nous l’avons déjà annoncé dans une de nos publications précédentes.
Aussi, une équipe d’enquêteurs nationaux, autour du pôle judiciaire spécialisé dans la lutte contre le terrorisme transfrontalier, se trouve sur place, sous l’étroite surveillance des agents de la DGSE mauritaniennes et françaises. La Minusma aussi aurait dépêché des spécialistes pour examiner minutieusement les éléments qui pourraient être trouvés sur le terrain. Une équipe d’enquêteurs du bataillon du contigent MDU du Burkina Faso au sein de Minusma ferait également partie de ces missions.
Les autorités régionales ont donné des drastiques instructions pour la préservation des droits à l’image des populations de la région. Selon nos sources concordantes, toutes les missions citées plus haut auraient eu accès à la scène de crime sans difficultés suite à des interventions auprès de l’administration.
Nos insondables sources rapportent également que plusieurs victimes rescapées , blessés à l’hôpital de Mopti, auraient reçu des primes avec des agences de presse occidentales pour leurs témoignages relatifs aux cruels massacres. Nos mêmes réseaux d’informations ajoutent qu’à part l’ORTM qui a couvert la visite du président, aucune agence de presse malienne, pour faute de moyens, n’a été signalée sur le terrain.
Les hôtels de la ville de Mopti auraient affiché le plein. Des militaires de la force Barkhane escortent des agences de presse afin de prévenir contre d’éventuels enlèvements.
Figaro du Mali