Les échanges devant aboutir à ce futur partenariat ont été tenus, le lundi 18 janvier dernier à Bamako, dans les locaux du Laboratoire de biologie moléculaire appliquée (LBMA) de l’Université de Bamako. Au menu des échanges, l’expression des besoins de recherche en zone Office du Niger en collaboration avec l’Institut de recherche pour le développement (IRD). Pour la circonstance, la délégation de l’Office du Niger comprenait, Bakui Koné, directeur gestion eau et maintenance réseaux hydrauliques, Moussa N. Coulibaly, directeur planification et statistiques, Bamoye Keïta, directeur Appui au monde ural et Alassane Diarra, chef Service communication.
En face de ceux-ci, le Pr. Ousmane Koita, directeur du Laboratoire de biologie moléculaire appliquée (LBMA), Marjorie Le Bars, chercheur IRD et Laurent Vidal, représentant de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) au Mali. Vu l’importance de la rencontre, elle s’est déroulée en trois phases, à savoir : la visite des installations du laboratoire, la présentation des différentes structures et l’élaboration d’une feuille de route pour la future collaboration.
La visite des installations du laboratoire s’est déroulée sous la houlette du Professeur Ousmane Koïta. Elle a permis aux participants de prendre connaissance des domaines de compétences du laboratoire et des équipements de pointe qui existent dans les différentes salles.
La présentation des différentes structures a commencé par le Laboratoire mixte international, un dispositif de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) pour le partenariat au Sud. Ensuite, la délégation de l’Office du Niger a eu droit à une véritable visite guidée du projet LMI dynamique spatiale des agents pathogènes et risques sur la santé en zone rurale (Dyn-Pathos). Après ce fut la présentation de l’Office du Niger : historique, défis, opportunités, avec un accent particulier sur les maladies et les déprédateurs du riz.
À l’issue des échanges, une feuille de route a été établie en vue de parvenir à la mise en œuvre d’une convention de collaboration entre les trois parties autour des points suivants : mettre en place un système de suivi des maladies du riz à partir des captures d’images des champs cultivés par des drones et des satellites, tout en tenant compte des facteurs climatiques et hydrologiques, examiner la dynamique des agents pathogènes et ceux émergents, suivre les pesticides et leurs impacts sur la santé humaine, animale, végétale et sur l’environnement.
Aussi, il a été décidé de rechercher un mécanisme pour l’estimation du rendement en tenant compte des nouveaux outils disponibles et établir également un mécanisme de transfert de connaissances, expertises du LMI vers l’Office du Niger sur les points cités précédemment. Tout ceci doit aboutir à la signature d’une convention qui va prendre en compte la création d’un observatoire pour le suivi de la situation épidémique des maladies du riz, conférant ainsi à l’Office du Niger une grande capacité d’anticipation et de réaction pour circonscrire le développement de pathogènes susceptibles d’affecter les rendements rizicoles.
Source : SCOM/ON Avec L’ESSOR