Ibrahima Diawara, Stones pour les intimes, est le Pdg de IBI Group-sa qui couvre les domaines allant de l’adduction d’eau à l’assainissement en passant par l’énergie, l’aéronautique, la production de matériaux de construction, la recherche de matières minérales, les Btp, etc. Présent dans quatre pays (Mali, Côte d’Ivoire, Guinée et Mauritanie), IBI Group-sa compte plus de 500 employés. Ses clés de réussite sont, entre autres, ses permanentes innovations; sa forte présence dans la sous-région; sa stratégie de diversification des offres dans ses différents secteurs d’activité; sa capacité d’adaptation technique; la qualité de ses ressources humaines. A l’occasion des grands salons et autres expositions comme la Febak, son stand ne désemplit pas tant il suscite de l’intérêt. “J’ai tenu à venir consacrer quelques instants au stand de Stones, c’est une entreprise à encourager, des produits à valoriser. C’est une fierté nationale, ce savoir-faire qui vous positionne parmi les meilleures dans le monde est un régal” témoigne IBK.
Me Mamadou I. Konaté
Me Konaté a marqué les esprits avec sa démission fracassante du poste de ministre de la Justice garde des sceaux, faisant sien le principe selon lequel : “Un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne”.
Eh bien Me Konaté a choisi la démission pour retrouver sa liberté d’avocat, le métier qu’il aime tant et pour lequel il est très connu à travers le monde depuis jeune avocat, lorsqu’il gagnait le concours international de plaidoirie.
Me Mamadou Ismaël Konaté, depuis la semaine dernière crée le buzz à Dakar, notamment au procès du Maire de Dakar, Khalifa Sall, où il a fait une plaidoirie de haute facture à côté d’un de ses ami et confrères, Me Cheick Khoureïchi Ba, avec lequel ils avaient l’habitude de parcourir le continent pour prendre part à de grands procès.
C’est dire que contrairement à beaucoup d’anciens ministres qui semblent perdus une fois sortis du gouvernement, Me Konaté, avec sa robe d’avocat, est en train de faire la fierté du Mali.
En baisse :
Tiémokho Sangaré
Le président de l’Adema-Pasj, Tiémokho Sangaré, ne dévoile pas carrément son jeu en vue de la présidentielle de juillet 2018, préférant gagner du temps pendant que l’échéance s’approche à pas de géants.
Pour un parti comme l’Adema, la situation actuelle trouble ne reflète pas sa stature. Si l’on n’y prend garde, Thiémokho Sangaré risque de le conduire à Canossa car la Présidentielle au Mali sans la participation d’un candidat de l’Adema signerait la mort de cette formation politique, qui ne se relèvera pas de ce coup qui lui sera asséné. Mais pendant que les autres se préparent à aller à l’assaut de Koulouba pour tenter d’y déloger l’actuel locataire dont les partisans clament haut et fort qu’il sera reconduit, l’Adema brille par son absence quasi-totale du débat politique et ses dirigeants, notamment le président (Thiémokho Sangaré), le secrétaire général (Empé) et le secrétaire politique sont occupés par leurs fonctions gouvernementales.
Dramane Coulibaly
Le directeur général de l’Energie du Mali (Edm-sa) revient dans cette rubrique. A l’école, on aurait dit que c’est un redoublant et qu’il risque l’exclusion s’il ne s’améliore pas parce que dès l’entame de la période de chaleur, il a commencé à prouver qu’il faisait de l’agitation pour rien du tout. En effet, on renoue avec les délestages. Chassez le naturel, il revient au galop ! Mais c’est encore plus grave lorsqu’il ose écrire aux unités industrielles, leur demandant de tout faire pour ne pas fonctionner le soir en cette période de forte demande.
L’on comprend pourquoi Dramane Coulibaly n’est jamais dans les rencontres organisées par le tonitruant ministre Mouhamed Ali Ag Ibrahim, pour parler de développement industriel car sans le règlement de la question énergétique, ça reste au stade des déclarations d’intention. Et apparemment, Dramane n’a pas grand-chose à proposer.
A suivre :
Mamadou Igor Diarra
L’ancien ministre de l’Economie et des finances du président IBK ? qui avait claqué la porte pour déménager à Dakar où il dirige la Bank of Africa (BOA) est sur le point de rendre le tablier à la Banque, pour regagner Bamako afin de finaliser les préparatifs pour sa participation à l’élection présidentielle de juillet prochain. Cette participation se précise de plus en plus, mais on attend de savoir s’il sera lui-même candidat ou s’il va se fondre dans une alliance pour y soutenir un candidat. La deuxième hypothèse est moins probable, suite à la publication de son livre qui sonne comme une profession de foi et intitulé “C’est possible au Mali”. Ce qui en dit long sur ses intentions, surtout qu’un mouvement pour soutenir sa candidature est déjà en gestation. Que pèse réellement Mamadou Igor Diarra sur le terrain politique ? A suivre alors.
L’actuel ministre-commissaire à la Sécurité alimentaire est sous les projecteurs, notamment avec le conseil national que son parti, l’Apr, vient de tenir. Il se trouve que ce fut l’occasion d’une passe d’armes entre le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, l’invitant à rejoindre le camp de ceux qui œuvrent pour l’alternance, alors que le ministre Me Baber Gano louait sa participation dans la Majorité présidentielle (Cmp) et l’appelait à y consolider sa présence. Du côté du président de l’Apr c’est toujours le suspens dans la mesure où une position tranchée de son parti n’est pas encore publique afin que l’on sache si l’Apr acceptera la camisole de force de la Cmp ou les rangs d’une opposition divisée pour se fondre dans cette mêlée ou encore si ce jeune parti, qui a besoin de se faire du chemin, sollicitera directement les suffrages des Maliens et projeter une alliance au second tour. A suivre alors.
La Rédaction
Source: Aujourd’hui-Mali