Décédé le 28 octobre 2019, à Bamako, et inhumé à San, le 09 novembre 2019, Mgr Jean Gabriel DIARRA a été élevé au grade d’Officier de l’Ordre national à titre posthume. C’était en présence des autorités nationales, régionales et locales, mais aussi, du clergé catholique, sans oublier les membres de sa famille biologique, encore moins les nombreux fidèles éprouvés.
Après une veillée funèbre à la Cathédrale de Bamako, dans la nuit du mercredi au jeudi 07 novembre 2019, la dépouille mortelle de Mgr Jean Gabriel DIARRA a été transportée à San, après avoir transité par Ségou, San, Mandiakuy et Tominian, avant de revenir à San pour une seconde veillée funèbre, dans la nuit de vendredi à samedi 09 novembre, pour des obsèques proprement dits, le lendemain, au stade d’athlétisme de San.
La cérémonie a débuté par la décoration de l’évêque de San par M. Boubacar Alpha BAH, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.
Ensuite, l’honneur est revenu au Curé de San, Emmanuel DEMBELE, pour tracer le parcours de l’homme de sacerdoce, qui a su allier « évangélisation et développement », en mettant l’homme au cœur de son œcuménisme, avant d’attendre et d’accepter la mort « comme une volonté de Dieu ».
Le clou de ladite cérémonie a été la messe elle-même qui était dite par Jonas DEMBELE, évêque de Kayes, par ailleurs Président de la Conférence épiscopale du Mali.
Après la messe, c’était la série de témoignages, dont celui du monde catholique, à l’échelle nationale, régionale et internationale, sans oublier sa famille biologique.
Les autorités ne sont pas demeurées en reste, à commencer par le Grand Chancelier des Ordres nationaux, le général Amadou Sagafourou GUEYE, qui a présenté les condoléances la Nation au nom du Prédisent de la République.
Le ministre des Affaires religieuses et du Culte, M. Thierno Amadou Oumar Hass DIALLO, et le ministre BAH ont également témoigné sur l’homme.
Tous ces témoignages étaient unanimes sur un point : Jean Gabriel DIARRA était un homme de foi, qui aimait son sacerdoce autant que son pays, le Mali, auquel il souhaitait pardon, paix et réconciliation.
Source : CCIOM/MARC