Une organisation terroriste dite « Groupe des Mourabitounes de l’Azawad » a menacé de s’en prendre aux intérêts de la France et ses alliés en représailles à la poursuite de l’opération Serval dans le nord du Mali, dans un communiqué cité, samedi, par l’Agence Nouakchott d’Information ( ANI).
L’ANI est généralement informée sur la situation dans le nord du Mali et sur les groupes jihadistes qui s’y activent.
Le groupe des « Mourabitounes » est né d’une alliance scellée en août dernier entre les « Moulathamounes » et le Mouvement pour l’unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO).
Dans son communiqué, le porte-parole du groupe a souligné que ses membres « ont pu raffermir l’unité des gens de l’Azawad ».
« La France a tout fait pour contrecarrer le pouvoir islamique dans l’Azawad », a-t-il affirmé, accusant les Français d’avoir recours à « l’intimidation, à l’humiliation et au massacre des populations de l’Azawad ».
Le communiqué, le premier rendu public par la nouvelle coalition jihadiste depuis sa création, souligne que « la France et son peuple subiront les conséquences de leur agression à l’image de l’Union Soviétique vaincue par les moujahidines en Afghanistan ».
Faisant le bilan de l’action des « moujahidines » (combattants) au cours de l’année 2013, le communiqué fait ressortir de » nombreuses opérations de prises d’otages occidentaux exécutées par les Moulathamounes et le MUJAO, séparément avant de s’unir en août dernier pour agir ensemble ». Il cite à ce propos la prise d’otage du complexe gazier de Tiguentourine (Algérie), soulignant qu’elle est intervenue « en représailles à l’ouverture de l’espace algérien aux forces aériennes françaises pour bombarder l’Azawad ».
SOURCE / cri.cn