Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Nouvelle constitution: Un avant-projet de la division ?

Pour un Mali nouveau au reflet du peuple malien, le président de la transition avait mis en place une commission pour l’élaboration d’une nouvelle constitution. Après deux mois de travail, la commission de rédaction a remis au président la conclusion de son travail dont l’article 31 a créé le bruit au sein de l’opinion.

 

Alors que beaucoup de maliens s’attendaient l’officialisation de nos langues locales dans la nouvelle constitution, notamment le bambara. L’article 31 de l’avant-projet qui est consacré sur les langues parait répéter le statut donné à la langue française dans le texte en vigueur. Ce qui a poussé les maliens à s’exprimer avant l’adoption du texte par referendum, car selon beaucoup des maliens compte tenu le comportement de la France vis à vis du Mali, cela est l’occasion de nous débarrasser de sa en privilégiant nos langues.

« Il faut notre langue, ceux qui refusent sont ceux qui défendent la France. Pour que nous ayons le respect des blancs il faut qu’on parle nos langues dans nos services », a réagi Yakouba Diarra vendeur du café. Il poursuit par exemple les députés qui sont nos représentants, pour Mauritanie eux parlent dans leur langue pour que le peuple  puisse comprendre, chez nous ici, ils ne nous expliquent rien en ce qui nous concerne, nous aussi nous ne comprenons rien de ce qui se dit et qui se fait à cause de cette langue, ce que les commentateurs font à la Radio sur les journaux est à saluer, je pense qu’ils devaient faire la même chose qu’eux, a-t-il déploré.

Cette idée n’est pas partagée par d’autres maliens, ces derniers le Mali n’est pas suffisamment prêt pour officialiser nos langues.

Oumar TRAORE, Stagiaire

SourceLe SOFT

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance