Alors qu’on n’a pas fini de faire le deuil des 7 civiles tuées dans la zone de Bamako, vendredi dernier, cinq civils ont été tués et 18 autres blessés entre le village de Dera et Konna. Le Premier ministre s’est rendu dans la région le dimanche.
Au total, ils sont cinq civils tués et 18 autres blessés dans la région de Mopti lorsque leur véhicule a heurté une mine. C’est le gouverneur de la région qui l’a annoncé avant de se rendre au chevet des blessés à l’hôpital régional. Une telle attaque à la mine rappelle d’une autre il y a deux semaines après de la mort de 26 voyageurs dans un incident similaire.
L’explosion s’est produite vendredi après-midi sur la route entre les villes de Dera et de Konna dans la région de Mopti, où des jihadistes ont récemment attaqué des cibles civiles et militaires, a déclaré le gouverneur, le général Sidi Alassane Touré.
“Nous ne devons plus accepter de vivre sous le même toit que les terroristes, nous ne devons plus accepter de partager un repas avec un terroriste ou vivre dans le même village avec un terroriste”, a expliqué le général Touré.
C’est dans ce contexte que le Premier ministre, chef du gouvernement, Soumeylou Boubèye Maiga est arrivé à Mopti pour une visite dimanche. A son arrivée à la tête du gouvernement, il a annoncé de nombreuses mesures pour ramener la sécurité dans le Centre.
Cette nouvelle forme d’attaque ayant pour cible les populations civiles démontre à souhait bien que les terroristes du Centre et du Nord du Mali ont promis fidélité à des groupes internationaux comme Al-Qaïda et l’Etat islamique, les jihadistes s’inspirent principalement des griefs locaux contre le gouvernement central et des rivalités ethniques.
Selon des observateurs indépendants, les attaques perpétrées par les terroristes, dans le Centre et le Nord du pays laissent apparaître leur détermination à affronter la Force conjointe du G5-Sahel.
A. M. C.
Source: L’Indicateur du Renouveau