La Française Christine Lagarde a officiellement annoncé vendredi sa candidature à un deuxième mandat à la tête du Fonds monétaire international (FMI), après avoir reçu plusieurs soutiens de poids.
« Oui, je suis candidate pour un deuxième mandat », a-t-elle affirmé sur France 2, au lendemain du lancement du processus de désignation par l’institution financière.
« J’ai eu l’honneur de recevoir des soutiens dès l’ouverture de la procédure », a-t-elle affirmé, mentionnant tout particulièrement la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la Chine.
Concernant les Etats-Unis, le principal actionnaire du FMI, elle a rappelé qu’ils avaient l’habitude de communiquer leur position à la fin du processus.
Elle a toutefois cité de récents soutiens exprimés au sein de l’administration du président Barack Obama.
« Les propos du vice-président (Joe Biden) des Etats-Unis l’autre jour dans son intervention publique étaient extrêmement élogieux et presque embarrassants et le secrétaire d’Etat au Trésor (Jack Lew) a dit espérer continuer à travailler avec moi », a-t-elle souligné.
« Je pense qu’il est difficile pour les Etats-Unis de faire beaucoup plus à ce stade », a expliqué Mme Lagarde, qui vient de fêter ses 60 ans.
Interrogée sur son renvoi en décembre devant la justice française pour sa « négligence » supposée dans l’affaire de l’arbitrage rendu en faveur de Bernard Tapie concernant la vente d’Adidas par le Crédit Lyonnais, l’ancienne ministre de l’Economie a assuré avoir « agi dans l’intérêt de l’Etat, conformément à la loi ».
« J’ai ma conscience pour moi dans cette affaire. J’espère que la justice, au terme de la procédure, aussi longue et pénible qu’elle soit, en conviendra », a affirmé Mme Lagarde.
afp/al