C’est à croire que le président de la République, champion africain de la culture, Ibrahim Boubacar Kéïta, n’a définitivement rien compris des contestations de 2017, en défaveur de son projet de révision constitutionnelle. Lui et ses partisans n’ont retenu, ni tiré aucune leçon des marches, meetings et autres déclarations de la plateforme «An Tè A bana».
Des actions qui l’ont obligé, il y’a de cela deux ans, à reculer, à renoncer à son projet et à se faire tout petit ; lui, qui, pourtant, tellement plein d’orgueil et de rancunes, accepte très difficilement de mettre en avant l’humilité, en se souvenant qu’il n’est avant tout qu’un simple mortel.
Après avoir eu deux voire trois éléments de la plateforme «An Tè A Bana», IBK et ses soutiens croient que la cause est entendue et qu’ils peuvent, tranquillement, aller à leur référendum et réviser, comme ils l’entendent, l’actuelle constitution.
Heureusement que les vrais leaders/initiateurs de la Plateforme, les plus efficaces, ceux qui font moins de bruit, sont encore là. Ils entendent le faire savoir à travers une première mise en garde, le 28 septembre prochain, à partir de 15 heures, au monument de l’indépendance.
MK