Ce dimanche 22 octobre 2017 a eu lieu entre 09 h00 et 11h30 une marche pacifique pour exiger le départ imminent du juge de Nioro du Sahel avec à la clé, un ultimatum d’une semaine.
Selon les populations, ledit juge est accusé d’acte de corruption sur plusieurs personnes. Environ 2500 personnes ont participé à ladite marche dont les représentants de toutes les familles célèbres de Nioro du Sahel.
La marche a débuté de la maison chérifienne au bureau du cercle pour remettre une lettre à la préfecture demandant la relève d’ici une semaine dudit juge. Sur les pancartes on pouvait lire: restitution des 1.150.000 FCFA, les populations de Nioro réclament justice.
Aucun agent de police n’était visible dans la ville à l’exception de ceux à l’intérieur du cercle. La plus part des slogans étaient en arabe. A plusieurs reprises, ledit juge et toutes les personnes qui s’opposeront à cette décision ont été maudits par les érudits présents.
Quelques piques à l’encontre du Président IBK et son gouvernement pour leurs incompétences à diriger sainement le Pays. Selon la source, le juge reste introuvable à Nioro du Sahel ce jour. Sur ordre du Pouvoir, 4 agents de la police tous armés de fusil mitrailleur avec 2 chargeurs de 21 cartouches assurent la sécurité de la maison du juge incriminé.
Selon les organisateurs, ils ont informé le pouvoir depuis le début de l’affaire, cependant ils sont restés sans suite avant d’engager des négociations sans proposition de sortie de crise avec les notables quand ils ont appris l’annonce de la marche.
Les populations affirment que l’histoire retiendra que c’est sous le règne du Président Ibrahim Boubacar Keita que les populations de la ville sainte ont effectué leur première marche de protestation.
Enfin, selon la source, une nouvelle marche est prévue pour le dimanche 29 octobre 2017 avec le même itinéraire au cas où le juge n’est pas relevé de ses fonctions.
Rappelons que c’est un malfrat qui a été arrêté. Il aurait acheté une arme carabine. Dans ses auditions, il a évoqué le nom d’un commerçant incarcéré puis libéré.
Source: figaromali