« Il y a eu une explosion accidentelle dans un dépôt d’armes géré par notre brigade de déminage », a déclaré à l’AFP Othman Abubakar, le porte-parole de la police pour l’État d’Adamawa. « Un policier a été tué et plusieurs autres légèrement blessés », a-t-il précisé.
« Contrairement aux craintes, l’explosion n’a rien à voir avec une attaque » a insisté cette même source, sachant que la ville de Yola, capitale de l’État d’Adamawa, est est régulièrement frappée par le groupe islamiste Boko Haram.
Erreur humaine
Au mois de novembre dernier, une bombe avait explosé au milieu d’une foule, tuant plus d’une trentaine de personnes. En octobre, un attentat dans une mosquée avait fait au moins 27 morts.
« L’engin piégé qui a explosé [a été] saisi au groupe islamiste Boko Haram » a enfin expliqué le porte-parole de la police de cet État.
« Nous avons retrouvé beaucoup d’explosifs (…) d’habitude ils font l’objet d’un contrôle avant d’être stockés de façon sécurisée. Mais celui-ci n’a sans doute pas été contrôlé correctement », a-t-il poursuivi.
Selon Aliyu Maikano, un responsable de la Croix Rouge nigériane, le bâtiment, qui a été « massivement » détruit a pris feu.
Source: Jeune Afrique